Si je ne vous ai pas encore parlé séries Netflix cette année, c’est parce qu’il nous a fallu cinq mois pour regarder l’excellente Jane the Virgin ! Je vous présente cette telenovela mais reviens aussi sur la première saison de La Chronique des Bridgerton, vue peu après sa sortie, et celle du drame Toujours là pour toi. Bonne lecture et/ou bonne découverte !
La Chronique des Bridgerton, saison 1
L’histoire ? « À Londres, pendant la Régence, Daphne Bridgerton, fille aînée d’une puissante dynastie, est censée se trouver un mari, mais la concurrence est rude et ses envies sont ailleurs… »
La 1re saison de La Chronique des Bridgerton est arrivée sur Netflix le 25 décembre. Nous avons attendu la fin de nos congés en famille pour regarder cette romance historique et dramatique qui s’adresse aux plus de 16 ans en raison de scènes explicites. La série est inspirée du 1er tome d’une saga littéraire de Julia Quinn, qui en compte, je crois, huit.
L’histoire se passe au début du XIXe siècle pendant la saison mondaine anglaise. Mais la série modernise le tout et rend les choses très digestes. La musique reprend des titres actuels en vogue mais les revisite en mode orchestre et violons : Thank U Next d’Ariana Grande, Girls like you de Maroon 5, In my blood de Shawn Mendes ou encore Wildest Dreams de Taylot Swift. Les costumes colorés, les demeures et palais… tout est somptueux.
Cette 1re saison se concentre sur l’histoire de Daphné Bridgerton et de Simon Basset, duc d’Hastings. Phoebe Dynevor et Regé-Jean Page, dont les muscles font des émules sur les réseaux sociaux, forment un très beau couple – qui adore se déchirer – à l’écran. Daphné n’est naïve que parce que la vie d’adulte ne lui a pas complément été présentée. Elle est volontaire, rêve d’une belle vie de famille et d’un amour comme celui qu’ont connu ses parents. Simon boxe pour se défouler, est le fils unique et solitaire d’un duc sans cœur et d’une duchesse morte en couches. Si tous les regards se posent sur lui comme étant l’homme à épouser, c’est tout ce qu’il fuit.
On assiste donc à des échanges qui ne manquent ni de piquant ni de fraîcheur. La phase d’approche est particulièrement savoureuse. Les tous derniers épisodes s’attardent davantage sur les histoires secondaires – celles de la fratrie Bridgerton mais aussi celle d’une autre famille qui compte trois filles et une autre jeune femme à charge – ainsi que sur la quête de l’identité de lady Whistledown, Gossip girl de l’époque. Nous voulions surtout savoir comment Daphné et Simon allaient sortir de leurs bouderies et difficultés.
Nous avons « dévoré » les huit épisodes, d’une heure chacun, en trois soirées (oups). Vivement la suite (la saison 2 devrait être diffusée en 2022 et Regé-Jean n’y figurera pas…) !
Jane the Virgin, saisons 1 à 5
L’histoire ? « Jane, une jeune femme très pieuse, encore vierge et sur le point de se fiancer, se retrouve accidentellement inséminée artificiellement après une suite d’événements improbables. Elle porte l’enfant d’un couple dont le mari, suite à un cancer des testicules, n’avait plus qu’un seul espoir d’être le père naturel de ses enfants. Jane se trouve alors face à un dilemme : devenir leur mère porteuse, garder l’enfant puis l’élever comme le sien, ou avorter ? »
La série Jane the Virgin est adaptée de la télénovela vénézuélienne Juana La Virgen. En tout début d’année, une amie nous disait qu’elle venait de commencer la série et aimait beaucoup. Nous avons eu envie de nous laisser tenter mais doutions de regarder 100 épisodes. Cela nous aura pris des mois, de janvier à juin sans rien regarder d’autre, mais, une fois bien dans l’histoire, il a été évident que nous allions terminer la série. La 1re saison n’est d’ailleurs pas la meilleure à nos yeux. Le propos avançant, nous étions de plus en plus dans l’histoire. Les dernières saisons étaient des régals que nous avons savourés.
Jane the Virgin mêle romance, intrigues familiales et policières et un peu de grand n’importe quoi. Au départ, une partie de l’intrigue nous a laissés de marbre (mais qu’est-ce qu’ils racontent ?) mais elle a ensuite pris de moins en moins de place. Il semblerait cela dit que cela vienne des ingrédients de la télénovela : jumeaux maléfiques, trahisons, morts pas vraiment morts et autres surprises sont attendus.
Jane est drôle et attachante. Elle rêve d’écrire un roman et d’être publiée. Serveuse dans un hôtel, elle est en couple avec Mickaël, policier amoureux et peut-être pas irréprochable que l’on commence par détester.
Xiomara, la mère de Jane, est proche d’elle. Décrite comme assez légère, elle a plus de profondeur que ce qui apparaît au départ. Elle n’a jamais dit à Jane qui était son père jusqu’à ce que la série débute. La question de la filiation est centrale. Jane et Xiomara vivent chez la grand-mère de Jane, Abuela. Cette dernière est très pieuse et se veut sage, même si elle peut parfois être un peu rigide ou exaspérante.
Une partie non négligeable de l’intrigue se déroule au sein de l’hôtel dans lequel Jane travaille et qui est dirigé par Rafael (team Rafael !) et sa femme Petra, que j’ai également commencé par détester !
En cinq saisons, les personnages ont beaucoup évolué. Certains ont d’ailleurs un très beau parcours et ont beaucoup appris. Si vous vous laissez tenter par la série, ne faites pas trop attention aux passages un peu loufoques des débuts et persévérez si l’histoire de fond vous plaît. Tout sonne de plus en plus vrai et nous touche de plus en plus. Finalement, nous aurions regardé avec plaisir encore davantage d’épisodes. C’était un pur bijou !
Toujours là pour toi, saison 1
L’histoire ? « Sur trente ans, les hauts et les bas de Kate et Tully qui, depuis l’adolescence, sont meilleures amies et se soutiennent dans les bons comme les mauvais moments. Un jour, une trahison impensable est commise, leur belle amitié vole en éclats. Pourront-elles se réconcilier ? »
J’ai souvent été bon public des comédies romantiques impliquant Katherine Heigl. C’est peut-être ce qui m’a motivée à regarder Toujours là pour toi. La série nous a plu, à Monsieur comme à moi. Mais nous sommes cette fois assez loin de la comédie romantique. Les histoires d’amour et familiales sont bien au rendez-vous mais souvent moins solides que l’amitié qui lie Kate et Tully, les deux héroïnes. Toujours là pour toi est un drame et ne se regarde pas le cœur léger.
L’histoire navigue entre l’adolescence des deux femmes, le début de leur âge adulte et le moment où elles ont une petite quarantaine. Tully est solaire, instable, célèbre. Elle est bâtie sur des sables mouvants. Kate est plus discrète, facilement dans l’ombre de son amie mais aussi plus « construite » et solide. On a parfois l’impression qu’elle ramasse les miettes. Les deux femmes avancent mais l’existence ne leur est pas simple.
La série vaut le coup d’œil et a le mérite de changer de ce qu’on a l’habitude de voir.
Et vous, quelles sont les séries que vous regardez cette année ? Avez-vous vu l’une de celles-ci ?
Retrouvez tous mes billets :
Coucou
J’ai beaucoup aimé Bridgertown et toujours là pour toi, je n’ai pas réussi à rentrer dans Jane the Virgin.
Bisettes
Merci de ton petit mot ! Je peux comprendre pour Jane the Virgin. Le fait de regarder à deux fait que l’on se motive pour les débuts de série. On n’arrête que si aucun de nous n’accroche… Mais on ne peut pas tout aimer ! Bonne soirée ^^