Amatrice de sagas et d’univers un peu magiques, il était sans doute temps que j’ouvre le livre 1 de « La Passe-miroir » : « Les Fiancés de l’hiver », de Christelle Dabos. Ce premier roman est prévu pour être suivi de trois autres, même si le tout dernier n’a pas été publié à ce jour. Si je n’ai pas retrouvé la passion qui m’a animée pour « Harry Potter » par exemple (oui, la comparaison semble souvent faite ici et là), je dois avouer avoir passé un bon moment et hâte de découvrir la suite.
« Les Fiancés de l’hiver » : la présentation de l’éditeur
« Sous son écharpe élimée et ses lunettes de myope, Ophélie cache des dons singuliers : elle peut lire le passé des objets et traverser les miroirs. Elle vit paisiblement sur l’Arche d’Anima quand on la fiance à Thorn, du puissant clan des Dragons. La jeune fille doit quitter sa famille et le suivre à la Citacielle, capitale flottante du Pôle. À quelle fin a-t-elle été choisie ? Pourquoi doit-elle dissimuler sa véritable identité ? Sans le savoir, Ophélie devient le jouet d’un complot mortel. »
Mes impressions sur « Les Fiancés de l’hiver »
« La Passe-miroir » est un roman adolescent mais le temps a montré qu’un livre dit de jeunesse n’était pas réservé qu’aux seuls collégiens et lycéens ! Il met en scène Ophélie, une jeune femme pas très pressée d’être confrontée aux choses de l’amour mais qui se distingue notamment par deux de ses dons : lire l’histoire des objets et passer à travers les miroirs. Celle-ci vit dans un monde assez préservé. Mais voilà qu’il a été décidé pour elle, sans qu’elle n’aie son mot à dire, qu’elle doive épouser Thorn, un jeune homme pour le moins glacial originaire du Pôle, un univers glacé et glaçant. La jeune fiancée est propulsée dans son monde à lui, avec pour seule compagnie familière, sa tante (que l’on imagine très bien incarnée à l’écran !).
Christelle Dabos a imaginé un univers assez magique, qui fait rêver le lecteur. Les mirages, les grandes familles, les mondes fascinants servent de base et de cadre à des trahisons, des manipulations, des rencontres, etc. Ophélie va avoir fort à faire pour aiguiser son esprit et démêler dans son esprit qui sonne faux et qui aurait tout d’un allié. Elle m’est grandement sympathique. Tout comme elle, à la description des personnages, on essaie de deviner le taux de fiabilité des uns et des autres et l’on a envie de s’attacher à quelques personnages en apparence détestables. La suite nous en dira plus ! J’ai aussi imaginé des lieux tarabiscotés, tantôt luxueux, tantôt étriqués et souillés. Côté évasion, j’ai été servie !
Je ne peux pas dire que chaque ligne m’a transportée et a été un enchantement. J’ai parfois eu envie que l’intrigue avance un peu plus vite. J’ai pu m’impatienter un peu. Mais, dans l’ensemble, le plaisir de lecture a été au rendez-vous, l’imagination est agréablement sollicitée et, surtout, je veux connaître la suite. « Les Fiancés de l’hiver » s’apprécient avec quelques heures devant soi. Entre 500 et 600 pages vous attendent.
J’attends maintenant un petit coup d’accélérateur et encore une bonne dose de rebondissements.
Et vous, avez-vous entendu parler de cette saga ? Est-ce qu’elle vous ferait envie ?
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