Je viens de terminer la trilogie Le Peuple de l’air, de Holly Black. À sa sortie, le 1er tome, Le Prince cruel, a beaucoup fait parler de lui. C’est une amie, conquise, qui m’a prêté ce roman dans l’esprit adolescent à la si belle couverture. Si je suis entrée facilement dans cette histoire fantastique, il m’a fallu plus de temps pour être emportée mais cela a fini par se faire. J’ai finalement passé un agréable moment de lecture, sans être pour autant dans le registre du coup de cœur. J’ai tout de même enchaîné en mai avec le deuxième tome, Le Roi maléfique, qui m’a fait la même impression, et ai lu la suite et fin, La Reine sans royaume, avec enthousiasme six mois plus tard. Une trilogie que je ne peux du coup que recommander !
Le Prince cruel : l’histoire
« Jude a 17 ans et vit à la Haute Cour de Domelfe dans le royaume de Terrafæ. Enlevée au monde des mortels lorsqu’elle n’était qu’une enfant et élevée avec ses sœurs parmi les puissants, elle a appris à se protéger des sortilèges et à se battre à l’épée. Pourtant, elle subit jour après jour les moqueries et les insultes. Car elle n’est qu’une humaine, vouée à la mort, dans un monde où règnent les Fæs, créatures sublimes, immortelles… et cruelles.
Personne ne la hait plus que le Prince Cardan. Le plus jeune des héritiers de la couronne semble décidé à lui nuire. Jusqu’à la tuer ? Mais Jude, elle, est prête à tout pour gagner sa place à la cour et reprendre le pouvoir sur sa vie« .
Source : le site de l’éditeur
Mes impressions sur Le Prince cruel
Le Prince cruel est donc le premier volume du Peuple de l’air, une trilogie fantastique qui se déroule dans l’univers parallèle des faes. Dans ce royaume, il est question de famille royale, de faes et d’humains.
L’héroïne est humaine et a été emportée dans cet univers durant son enfance. J’imagine que ce postulat de départ a été pensé pour faire en sorte que les lecteurs puissent chacun se demander ce qu’ils seraient et comment ils se développeraient dans un monde imaginaire. Serions-nous téméraires ? Soumis ? Acteurs ou spectateurs ? Heureux ou malheureux ?
Jude manie très bien les armes, pense stratégie et a beaucoup appris aux côtés de Madoc, son père de substitution avec lequel elle a fait connaissance dans des conditions pour le moins particulières. Son rêve ? Devenir chevalier. Je pense que je ne lui aurais pas du tout ressemblé !
L’histoire comporte une touche de romance mais ce n’est pas l’objet du roman. Les héros masculins sont les princes, et notamment Cardan, ses amis et, plus largement, les membres de la Cour. On a rapidement envie d’en savoir plus sur Cardan, décrit comme cruel mais aussi magnifique. Du côté des héroïnes figurent les sœurs de Jude : Viv, sa sœur aînée qui appartient au monde des faes, et Taryn, sa sœur jumelle.
J’ai trouvé que l’histoire démarrait vraiment au moment du couronnement. Le suspense a commencé à s’inviter et j’ai davantage compris l’intérêt porté au roman. Car, au départ, Le Prince cruel se lisait bien mais sans grande passion. Un univers a pourtant été imaginé. Cela n’est pas forcément comparable mais c’est tout un monde qui est décrit comme dans Harry Potter, La Passe-miroir, etc.
J’ai ressenti le besoin de lire Le Roi maléfique et La Reine sans royaume pour me faire un avis plus définitif sur mon ressenti concernant l’histoire.
Le Prince cruel, de Holly Black
Parution grand format : 2 septembre 2020
Prix : 19 € / Prix de l’e-book : 14,99 €
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Le Roi maléfique : l’histoire
« Jude, la jeune humaine élevée au royaume des Faes, a installé le Prince Cardan sur le trône de Terrafae. Et à 17 ans, elle est désormais la sénéchale du roi, la personne la plus puissante de la Cour. Mais entre les intrigues politiques, les menaces de guerre et les sortilèges du Peuple, les pièges sont nombreux, même pour la sénéchale du roi. Surtout pour la sénéchale du roi. Afin de naviguer entre tous ces dangers et de contrer les traîtres qui voudraient s’accaparer la couronne, Jude doit user de tous ses talents d’espionne. Mais le plus difficile pour elle pourrait bien être de mettre de côté les sentiments ambigus qu’elle a développés pour le jeune et irrésistible roi Cardan… »
Source : le site de l’éditeur
Mes impressions sur Le Roi maléfique
J’ai enchaîné rapidement la lecture des deux romans. Si les débuts du Roi maléfique ne m’ont pas forcément passionnée à chaque ligne, je suis encore une fois mieux entrée dans le récit par la suite. À l’occasion d’une longue sieste de mon bébé, j’ai largement pu progresser dans l’histoire et ai ensuite eu hâte de la terminer.
Je reste un peu partagée : j’ai l’impression que l’univers est riche et pas toujours aussi bien exploité qu’il pourrait l’être. Et, en même temps, le tout fonctionne. Les complots et les trahisons s’enchaînent. L’on se rend bien compte qu’il n’est pas possible pour l’héroïne, elle-même loin d’être lisse, de se fier totalement à quelqu’un (ou peut-être à sa sœur Vivi, qui n’intervient nullement dans les affaires du Royaume ?).
Jude, en tant qu’humaine, réussit à jouer le jeu des faes et est parfaitement dans son élément dans cet univers parallèle.
Le Roi maléfique : un extrait
« Nos regards se croisent. Soudain, nous réalisons chacun que nos corps sont trop serrés l’un contre l’autre. J’ai conscience de ma peau, de la sueur qui perle sur la lèvre, de mes cuisses qui s’effleurent. J’ai conscience de la chaleur qui se dégage de son cou sous mes doigts ; de ses cheveux qui les caressent et de mon envie d’y plonger les mains. Je respire son odeur : mousse, bois de chêne et de cuir. Je contemple sa bouche traîtresse et l’imagine contre la mienne« .
Le Roi maléfique, de Holly Black
Parution grand format : 14 avril 2021
Prix : 19 € / Prix de l’e-book : 14,99 €
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La Reine sans royaume : l’histoire
« Le pouvoir est plus facile à conquérir qu’à conserver, Jude l’a appris à ses dépens. Après être devenue reine de Terrafæ, elle a été brutalement exilée dans le monde des mortels par le roi maléfique Cardan. Reine sans royaume, elle attend son heure. Quand sa sœur jumelle vient lui demander de l’aide, Jude saisit l’opportunité de regagner Terrafæ même si elle doit affronter Cardan, qu’elle aime malgré sa trahison. Mais à son retour, elle découvre que le trône est menacé et elle se retrouve au cœur d’une sanglante lutte de pouvoir. Alliés, ennemis, elle devra faire des choix et, quand une puissante malédiction se réveille, choisir entre son ambition et son humanité…« .
Source : le site de l’éditeur
Mes impressions sur La Reine sans royaume
Ce n’est finalement que près de six mois après la lecture des deux premiers tomes que je me suis plongée dans le 3e roman. J’ai eu peur d’être sortie de l’histoire – et ai tout de même oublié quelques événements au passage – mais je me suis finalement très vite replongée dedans et avec plaisir. Je ne sais pas si cela vient du fait que le troisième tome est le meilleur ou si le temps a fait son œuvre.
Jude et ses sœurs entrent très vite en scène, replongeant la première dans l’univers des Faes. Tout au long de La Reine sans royaume, l’on constate que les personnages ont vraiment mûri. On ne s’encombre pas avec une multitude de faes et d’humains. Les héros prennent, je trouve, plus d’ampleur. J’ai, au final, beaucoup aimé cette suite et fin.
La Reine sans royaume, de Holly Black
Parution grand format : 23 mars 2022
Prix : 19,90 € / Prix de l’e-book : 14,99 €
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Il me restera à découvrir Comment le prince Cardan en est venu à détester les histoires, dont la sortie date du 9 novembre 2022, il y a quelques jours.
Et vous, avez-vous lu cette trilogie ? Est-ce qu’elle vous tente ?