Après avoir lu « La métaphysique des tubes » et « Le fait du prince« , je me suis attaquée à un troisième Amélie Nothomb : « Stupeur et tremblements ». Une chose est sûre : c’est bien la critique et non la couverture qui m’a donné envie de découvrir ce roman !
Le mot de l’éditeur
« Au début des années 1990, la narratrice est embauchée par Yumimoto, une puissante firme japonaise. Elle va découvrir à ses dépens l’implacable rigueur de l’autorité d’entreprise, en même temps que les codes de conduite, incompréhensibles au profane, qui gouvernent la vie sociale au pays du Soleil levant.
D’erreurs en maladresses et en échecs, commence alors pour elle, comme dans un mauvais rêve, la descente inexorable dans les degrés de la hiérarchie, jusqu’au rang de surveillante des toilettes, celui de l’humiliation dernière. Une course absurde vers l’abîme – image de la vie –, où l’humour percutant d’Amélie Nothomb fait mouche à chaque ligne.
Entre le rire et l’angoisse, cette satire des nouveaux despotismes aux échos kafkaïens a conquis un immense public et valu à l’auteur d’Hygiène de l’assassin le Grand Prix du roman de l’Académie française en 1999. »
Alors, alors ?
Alors oui, le livre se lit vite et facilement et est instructif, à sa façon. Mais, passée la découverte du style de l’auteur, on finit par moins être surpris à la lecture de ses romans… Le style d’Amélie Nothomb est toujours aussi fluide mais il me semble nécessaire de faire une pause avant de m’en lasser trop vite.
Environ trois semaines après avoir refermé le livre, j’en retiens juste la description de la folle déchéance d’une jeune femme au sein d’un système non moins fou, et surtout en décalage culturel total avec ce qu’elle connaît. Le système hiérarchique décrit dans « Stupeur et tremblements » est assez horrible. On y trouve quand même quelques petits étages d’humanité mais liés entre eux par des hommes qui font preuve d’une mauvaise foi parfaitement agaçante. On retient qu’au Japon, le maillon d’une chaîne ne doit pas bouger seul mais bien rester à son exacte place.
En bref : un livre agréable à lire mais dont je garderai peu de souvenirs.
Moi je l’ai adoré!!! Mais contrairement à toi, c’est un des premiers que j’ai lu… c’est peut être pour ça que mon avis diverge, je ne connaissais pas encore vraiment le style Nothomb!
Ce n’est pas que je n’aime pas mais plutôt que ça me lasse… 😉 C’est vraiment le 1er livre que j’ai lu d’elle que j’ai adoré. Depuis, je ne suis plus surprise :-/
Bonne soirée 🙂
J’aime beaucoup Amélie Nothomb, en tout cas ses livres plutôt autobiographique que les autres. Je me suis également lassée de son style et préfère attendre quelques temps avant de relire quelque
chose d’elle. Stupeurs et tremblements et le premier roman que j’ai lu d’elle et je l’avais bien aimé. Même si après reflexion, il ne m’en reste pas énormément de souvenirs…
A ce soir 🙂
On a l’air de tous faire la même conclusion : son style est bien mais on s’en lasse vite…
Snif snif, il n’y a pas eu de « ce soir » hier :-/
J’ai été longtemps assez fan de ses livres mais j’avoue m’être effectivement lassée, surtout lassée d’acheter le dernier paru plein pot et l’avoir lu en 2-3 heures grand max avec une impression
de livre à moitié fini, pas assez retravaillé.
dommage.
mes préférés: métaphysique des tubes, la sabotage amoureux et cosmétiques de l’ennemi.
je n’ai pas lu les 2 derniers (je me laisserai peut-être tentée quand ils seront en poche…)
Il est vrai que les livres d’Amélie Nothomb se lisent très rapidement. Un ou deux A/R domicile/travail en métro et c’est bouclé…
Les payer à tarif plein, ça fait effectivement carrément cher. Déjà qu’en poche, c’est lu si vite que ce n’est pas si rentable…
Sachant que j’ai aussi beaucoup aimé « Métaphysique des tubes », je prends note pour les deux autres !
Bonne soirée !