Lorsqu’on m’a proposé de découvrir le livre « L’agenda », premier roman de Caroline Duffaud, le résumé et la couverture du livre m’ont fait envie. J’ai lu assez rapidement ses 128 pages mais n’ai pas eu de coup de cœur…
L’histoire
« Et si vous décidiez, un jour, de tout envoyer balader ? Promise à une belle carrière dans la communication, elle décide soudainement de changer de route, de prendre enfin du temps au temps avec, pour seul repère, un simple agenda. Un peu décalées, un peu déjantées, ses aventures urbaines nous surprennent autant qu’elles nous amusent. »
Source : lulu.com
Alors, alors ?
« L’agenda » est un bel objet et a le format de ce qu’il désigne. J’ai bien aimé l’illustration de la couverture, très parisienne et colorée.
Entrer dans le livre a été simple, notamment grâce au style d’écriture fluide et accessible. J’ai en revanche été assez étonnée par l’histoire, que j’imaginais plus joyeuse et portée par une énergie plus positive à la lecture du résumé. « L’agenda » est assez sombre, avec une héroïne adepte des grasses mat’, pour qui la coke a existé et qui, en plus de souffrir, se replie souvent sur elle-même. J’ai du coup eu l’impression de lire le récit des émotions les plus noires que l’on puisse ressentir mais dans des conditions pires que celle que la personne angoissée moyenne peut connaître.
Le récit est si personnel que l’on se demande quelle peut être la part d’autobiographie. Le contraste entre le cheminement du livre et la fin du roman m’a un peu déstabilisée aussi. Sans rien dévoiler, des éléments de la fin du roman me rappellent ma vie mais je ne les vis pas de la même façon. Finalement, en lisant « L’agenda », je me suis identifiée beaucoup à des moments et pas du tout à d’autres et le roman m’a du coup semblé parfois trop fataliste et parfois trop optimiste. Comme si le style proche du journal intime m’avait dérangée puisque je ne fonctionne pas comme l’héroïne…
Toujours est-il qu’en 48 heures et deux ou trois trajets de métro, j’ai terminé la lecture du roman ! Et je suis vraiment curieuse de lire d’autres avis, de voir si mes impressions me sont vraiment totalement propres.
Et vous, aviez-vous entendu parler de sa sortie ?
L’agenda
Caroline Duffaud
7,90 €
Sortie officielle le 1er octobre 2012
À noter : signature à la Librairie de Paris (Place de Clichy, Paris 17e ) le jeudi 25 octobre 2012 à 18h
Bonjour, j’ai été contactée par l’auteur et j’ai donc reçu le roman que je dois lire prochainement, j’en ferai aussi un billet sur mon blog, peut-être auras-tu l’occasion de le lire. Merci pour
cet avis, moi aussi j’attendais un avis sur ce roman 😉
Ah super ! J’ai eu quelques échanges avec elle par courriel, notamment suite à la publication de ce billet ce matin, pour expliquer en dévoilant l’histoire mon point de vue et entendre le sien
🙂
J’espère que tu aimeras ! N’hésite pas à me signaler cette publication.
Bonne journée !
OK, avec plaisir !
Merci 😉
Bonjour Lili, voilà comme promis je t’informe que j’ai lu « L’Agenda » si tu veux lire mon billet, il est par là :
http://leslivresdegeorgesandetmoi.wordpress.com/2012/09/17/lagenda-de-caroline-duffaud-rentree-litteraire-2012/
Bonne journée !
Merci beaucoup, je viens d’y aller et de laisser un commentaire
Bonne soirée !
Bonsoir, c’est tellement personnel l’appréciation d’un livre… Je vous délivre mon commentaire laissé sur la page FB de l’auteur de L’agenda:
« Petit roman succulent!!!
Une plume sobre, bondissante et pleine d’humour. L’héroïne, qui n’a pas de prénom, par le biais original d’un agenda, nous promène dans une ribambelle d’évènements. Suite à trop de
non-évènements, de phantasmes, de paraître, elle décide de tout larguer! Elle a ce courage de le faire et ensuite s’offre l’audace d’écrire son livre, avec ses mots.
Elle nous ballade, nous fait voir ce que nombre de bien voyants ne voient pas… Elle explore des petits boulots. Elle s’échoue un peu. Se fait aider. Après le contact froid d’une morgue, c’est
alors la fille prodigue… qui se manifeste. Ce retour chez la maman, c’est très fort, très beau.
Elle affiche à la fin son côté « has been » et nous laisse un peu rêveur. On voudrait en savoir un peu plus sur un bonheur retrouvé et donc, il nous faut attendre l’agenda 2012, 2013…
En bref, un livre à déguster sans modération, seule, à deux ou ensemble, à tout moment de la journée, un verre de Saint-Estèphe à l’autre main!
BRAVO.
Constance Larsen