Le musée du Quai Branly présente, jusqu’au 20 septembre, l’exposition « L’Inca et le Conquistador ». Elle permet de découvrir la conquête du Pérou par les Espagnols à travers deux personnages historiques : Francisco Pizarro, le Conquistador espagnol, et Atahualpa, l’Inca. On suit parallèlement le destin de ces deux hommes. En 120 œuvres et à l’aide de nombreux panneaux informatifs, le visiteur en découvre davantage sur la rencontre entre deux cultures anciennes, sujet dont on parle assez peu.
Pour ma part, ma culture sur les Incas dépassait à peine ce qu’Hergé et Disney nous ont appris avec Tintin ou « Kuzco, l’Empereur mégalo » ! J’ai d’ailleurs regretté de ne pas avoir eu le temps ou l’occasion de préparer ma visite en me documentant un peu.
Deux hommes, une même ambition. À travers les portraits de l’Inca Atahualpa et du conquistador Francisco Pizarro, l’exposition retrace les moments-clés de la conquête de l’empire Inca et met en scène la rencontre de deux mondes, à l’orée de leur destin.
Années 1520 : l’empire espagnol de Charles Quint, assoiffé d’or et de conquêtes, poursuit son exploration de l’océan Pacifique et du littoral sud-américain entamée une décennie plus tôt. Au même moment côté amérindien, le plus grand empire inca jamais connu – Tawantinsuyu, « l’empire des quatre quartiers » – mène son expansion sous le règne de Huayna Capac. À la mort de ce dernier, une crise dynastique porte au pouvoir son fils Atahualpa, coïncidant avec l’arrivée sur le territoire péruvien de l’espagnol Francisco Pizarro et de ses conquistadores.
Autour des récits espagnols et indigènes de la conquête, illustrant les parcours parallèles puis l’affrontement de ses deux protagonistes, l’exposition retrace les moments-clés de l’histoire du continent sud-américain. Présentés sous forme de dialogue,les objets incas et hispaniques, les peintures, cartes et gravures d’époque mettent l’accent sur la confrontation de deux mondes radicalement opposés, engagés dans une profonde révolution politique, économique, culturelle et religieuse.
L’expo est organisée en quatre parties :
– les deux camps adverses et leur leader respectif : Pizarro et Atahualpa
– la rencontre avec l’Autre
– la ville de Cuzco, l’assassinat de Pizarro, le vol et le transport du corps d’Atahualpa dans sa terre natale
– la suite de la conquête et l’idéal d’une société métisse
Parmi les 120 œuvres : des jarres, des portraits, des figurines, une pince à épiler (!), une tunique, une armure, etc.
J’ai beaucoup aimé les tableaux représentant des scènes de l’époque.
Parmi mes coups de cœur figurent également les cartes. J’ai toujours aimé voir des cartes, que ce soient celles de vraies contrées ou de pays imaginaires.
Mon amoureux a aimé que l’on puisse aborder un chapitre de l’histoire à travers l’histoire de personnages historiques et non seulement au moyen d’une frise ou d’une succession de dates. Cela rend l’histoire plus vivante et fait travailler l’imagination. Si le nombre de pièces exposées reste mesuré, défilent devant nos yeux les images des batailles et manœuvres politiques que l’on imagine. Visiter l’expo lui a donné envie de lire un livre sur cette période.
Si j’ai eu du mal à entrer dans l’expo au début (dur de quitter le stress du bureau en se concentrant), j’ai finalement été intéressée et suis heureuse d’avoir découvert un pan de l’histoire grâce à des œuvres.
Vous avez tout l’été pour voyager à votre tour 500 ans en arrière au musée du Quai Branly !
Et pour vous, qu’évoque la civilisation Inca ?
L’Inca et le Conquistador
Jusqu’au 20 septembre 2015
Plein tarif : 9 €
Musée du quai Branly
37, quai Branly
75007 Paris
mardi, mercredi et dimanche de 11h à 19h
jeudi, vendredi et samedi de 11h à 21h
Merci au musée de son invitation.
je ne vais pas pouvoir visiter cette exposition qui a l’air splendide, heureusement ton article m’en donne un bel aperçu
Tu m’as prise de vitesse: je comptais publier demain un article au sujet de cette magnifique expo… Je le remodèle car nous avons à peu près le même vécu de l’expo et je vais essayer de le publier la semaine prochaine … En tous cas contente de constater que nous avons adoré toutes les deux cette expo !