Besoin de soleil - Photo : PixaBay

Je n’ai entendu parler de luminothérapie qu’il y a quelques petites années. Et plus le temps passe, plus le sujet m’intéresse. Ces derniers temps, j’ai pas mal souffert du manque de lumière, de l’impression de vivre dans le noir, de ne pas voir le jour. Une amie m’a alors reparlé de la luminothérapie, m’indiquant que c’était peut-être une aide adaptée à mon problème. Si je n’ai pas investi, c’est parce qu’avant de me faire ce cadeau, je voulais me faire une idée par moi-même et me documenter.  J’ai d’ailleurs réservé une séance pour jeudi histoire de satisfaire un peu ma curiosité.

Qu’est-ce que la luminothérapie ?

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La luminothérapie est une exposition quotidienne à une lampe médicale, sans ultra-violets et sans infrarouges, destinée à combler le manque de lumière hivernal. Je ne vous apprends rien en disant que pendant une bonne moitié de l’année, les heures d’ensoleillement dans une journée ne sont pas très nombreuses… sans parler de la grisaille qui va souvent avec. Bref, avec la lumière s’envolent énergie et vitalité.

On sait maintenant que la dépression saisonnière existe et peut se faire sentir de septembre à avril. Cela laisse de longs mois aux TAS, ou troubles affectifs saisonniers, pour se manifester !

Si vous voyagez, vous avez peut-être déjà entendu parler de mélatonine. En tout cas, moi, depuis mon voyage dans l’Ouest américain il y a deux ans, ce mot est gravé dans ma tête (je vous raconte ça après) ! Il s’agit de l’hormone du sommeil.

Sécréter de la mélatonine donne envie d’aller dormir et nous fatigue. C’est une conséquence du manque de lumière naturelle : s’il fait nuit, notre corps se dit logiquement que la couette est un objectif plus louable qu’une bonne promenade dehors ! Mais c’est cette hormone somnifère qui amène le blues hivernal… voire même une dépression plus grave. Cela a forcément des conséquences non négligeables au quotidien.

Bref, c’est là qu’on remercie le Professeur Ronsenthal, qui a mis en lumière (mouhahaha, je suis au top de ma forme, moi) le lien étroit entre dépression saisonnière et manque de lumière.

La luminothérapie pour lutter contre la dépression saisonnière

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La luminothérapie compte différents bienfaits mais parmi ceux-ci, celui qui m’intéresse le plus et qui a la base scientiquement la plus prouvée est son action contre la dépression saisonnière.
Si, comme moi, vous commencez à avoir la mine déconfite en constatant qu’à la rentrée fin août, le soleil a pris la sale habitude de se coucher bien plus tôt qu’avant votre départ en congés, et que vous vous tordez d’appréhension en pensant à la longue marche vers la fin d’année (un vrai tunnel dans le noir ! Brrrr), vous devriez être heureux de lire que la luminothérapie traite les troubles liés aux dérèglements de l’horloge biologique interne. La technique semble plus percutante que celle qui consiste en la consultation de l’éphéméride en l’implorant de se déformer pour avoir des jours plus longs plus tôt dans l’année (technique testée par mes soins et pas vraiment approuvée) !

 

La luminothérapie pour lutter contre le décalage horaire (à nous les voyages !)

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Le second usage qui m’intéresse le plus dans la luminothérapie est son effet pour améliorer les problèmes de jetlag.

Le fait de changer de fuseau horaire perturbe notre rythme : on est fatigués ou en forme au mauvais moment de la journée. Il faut un jour par fuseau horaire sauté pour se mettre au rythme du pays. Dur dur quand on va loin. La luminothérapie réduit ce délais.

Quand je voyage, j’ai beau me mettre à l’heure de ma destination et me coucher à l’heure du pays, rien n’y fait : je me réveille à l’heure à laquelle je devrais me lever en France. À Los Angeles, ça a donné du 2h du matin par exemple. Il m’a fallu dix jours pour me régler à peu près aux neuf heures de décalage horaire. Même galère au retour en France (sauf que j’étais dégoûtée d’être revenue donc plus déprimée encore entre le retour et le manque de sommeil).

Au bout de quelques jours sur place, mes compagnes de voyage et moi avons cherché de la mélatonine en pharmacie pour tenter de fermer l’oeil. Ca a donné lieu à des scènes mémorables dans un hypermarché de Page, au bord du lac Powell. Quand je suis partie en Guadeloupe et à New York, j’ai rencontré les mêmes soucis.

Mais avaler de la mélatonine est loin d’être la solution. Lire que la luminothérapie permet de préparer en douceur au voyage fait littéralement rêver !

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La recette a l’air simple. Elle est à appliquer deux jours avant le départ (exemple d’un dacalage de six heures) :

Si on voyage vers l’Est (un p’tit tour au Japon, en Inde ou en Indonésie Messieurs Dames ?), il faut se réveiller deux heures plus tôt chaque jour et faire une séance de luminothérapie le matin en se levant pendant trente minutes.

Si on voyage vers l’Ouest (à nous l’Amérique !), il faut faire une séance de luminothérapie de trente minutes le soir et se coucher deux heures plus tard.

Les autres bienfaits de la luminothérapie

 

J’ai évoqué de façon détaillée deux actions de luminothérapie parce qu’elles concernent les maux que je connais le mieux mais ce traitement a des bénéfices également pour ceux qui :
travaillent de nuit
souffrent de troubles du sommeil, en remettant à l’heure leur horloge interne
sont toujours fatigués, grâce à une exposition matinale
vont et viennent d’accoucher (à bas le baby blues !)
souffrent du syndrôme prémenstruel (gonflement, maux de tête, émotivité, boutons…), lié à un déséquilibre du rapport entre sérotonine et méaltonine : j’avoue que cela m’intéresse aussi !
– etc.

Si vous faites partie des 20% de la population qui souffrent du blues hivernal, il y a donc toutes les chances que la luminothérapie puisse vous aider à aller mieux. Étant en pleine période « à la recherche du mieux-être », je suis assez sensible à tous les coups de pouce que je peux trouver. Et cela ne peut pas se limiter à l’atelier de respiration testé samedi dernier ! Je vous parlerai demain du simulateur d’aube, qui permet  de se réveiller de façon naturelle le matin et de s’endormir rapidement le soir.
Je remercie Ginie qui me permet de recevoir d’ici quelques jours un simulateur d’aube en échange de l’écriture de ce billet. Le sujet m’intéressant énormément, je ne pouvais pas passer à côté d’une telle proposition !
Et vous, aviez-vous déjà entendu parler de luminothérapie ? Est-ce un sujet qui vous intéresse ?

Appelez-moi Lili. J'ai 41 ans, vis avec Monsieur, Poussin, notre fils de 2 ans, et, au rythme d'une garde alternée, avec son ado Junior, 17 ans. J'attends mon 2e enfant pour fin octobre 2024. Originaire de Troyes et après avoir commencé mes études à Nancy, je suis arrivée en Ile-de-France en 2003 et vis désormais à Montrouge. J'aime voyager, bruncher, lire ou voir une comédie romantique... aller au théâtre ou pratiquer la zumba et le body balance font également partie de mes centres d'intérêt mais ne se combinent en ce moment pas à mon emploi du temps de maman d'un tout petit.

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