Vous commencez à connaître mes goûts littéraires, qui me ramènent régulièrement à me plonger des heures durant dans des histoires d’amour. Twilight et autres Cinquante nuances n’ont plus guère de secrets pour moi (bon, j’ai lu des romans plus classiques, hein !). Pour mon anniversaire, Monsieur m’a donc offert « After saison 1 », le premier livre de la saga de la jeune texane Anna Todd. Quelques jours plus tard, contrainte de rester à l’appart’ tout un week-end après une petite intervention médicale, j’ai profité d’être seule pour m’installer sur le canapé et dévorer les centaines de pages de la saga. Ai-je aimé ? OUI ! Le mardi, j’empruntais les tomes 2 et 3 à la bibliothèque. Je vous raconte ?
Tessa est une jeune fille ambitieuse, volontaire, réservée. Elle contrôle sa vie. Son petit ami Noah est le gendre idéal. Celui que sa mère adore, celui qui ne fera pas de vagues. Son avenir est tout tracé : de belles études, un bon job à la clé, un mariage heureux… Mais ça, c’était avant qu’il ne ne la bouscule dans le dortoir. Lui, c’est Hardin, bad boy, sexy, tatoué, piercé, avec un « p… d’accent anglais ! ». Il est grossier, provocateur et cruel, bref, il est le type le plus détestable que Tessa ait jamais croisé.
Et pourtant, le jour où elle se retrouve seule avec lui, elle perd tout contrôle…
Cet homme ingérable, au caractère sombre, la repousse sans cesse, mais il fait naître en elle une passion sans limites. Une passion qui, contre toute attente, semble réciproque… Initiation, sexe, jalousie, mensonges, entre Tessa et Hardin est-ce une histoire destructrice ou un amour absolu ? L’écriture rythmée d’Anna Todd rendra accros tous ses lecteurs.
Tessa est l’héroïne que l’on a envie d’aimer dès le départ. On imagine une jeune femme blonde de 18 ans, habillée de façon un peu stricte mais plutôt en mode « bonne famille ». Elle vit ce dont on rêve ou ce dont on a rêvé étant au collège et au lycée : découvrir la fac sur un campus américain, avec son rythme, ses fêtes, ses salles de cours, etc. Elle est décrite comme super organisée. Le réveil à 5h pour aller en cours à 9h est d’ailleurs un tantinet tiré par les cheveux. Cela dit, au contact de personnes plus extraverties qu’elle, elle a vite fait d’oublier ses bons principes et d’être tentée par un petit verre et d’autres découvertes plus importantes.
On comprend très vite que c’est d’Hardin, un jeune étudiant au fascinant regard vert et aux trop nombreux piercings et tatouages, dont elle va se rapprocher. Il est décrit comme ayant beaucoup de charme mais j’ai du mal à vraiment m’imaginer tous ses tatouages et préfère ne pas trop y penser car je ne suis pas sensible à cette forme d' »art ». Le jeune homme est sombre, mystérieux et imprévisible. Je souris juste à l’idée de sa loooongue expérience alors qu’il sort seulement de l’adolescence. Évidemment, au départ, les deux héros s’insupportent.
Depuis la France, on ne se rend pas forcément bien compte de ce que sont exactement les fraternités et si toutes vivent d’un grand bazar alcoolisé chaque week-end. En tout cas, c’est un peu l’idée de ce que propose « After ». Le campus est cela dit très peu décrit. Le lecteur est invité chez les uns, chez les autres, en cours de littérature et dans peu d’autres lieux.
Les romans « New romance » passant, on pense toujours un peu, au début et vaguement en toile de fond, que l’on pourrait avoir un petite honte à ne pas lire quelque chose de vraiment noble et que ce sont de petites histoires de bad boys et de filles pas si naïves. Mais le constat est là : ce sont des best-sellers et chacun fait rêver ses lectrices et résonne en elles d’une certaine façon.
Tessa pourrait être de nombreuses bonnes élèves. Hardin est plus punk et moins moral que beaucoup de gens dans la moyenne mais tout est fait pour que l’on perçoive son charme et que l’on lui veuille du bien, à lui aussi. L’auteur l’a pourtant bien chargé en maladresse voire en malhonnêteté.
Pendant 600 pages, j’ai été imprégnée de cette histoire, ressentant les tensions, les malaises, l’attraction et la passion. J’ai été complètement transportée par « After », qui m’a fait vivre avec les personnages. Je ne sais pas ce qu’il en est pour vous mais, moi, quand je lis un roman, c’est vraiment tout ce que je cherche : me retrouver, rêver un peu, être prise dans une histoire, sortie de moi et en même temps vraiment présente.
Quand je pense que la saga « After » a été écrite par une fan de ce genre de lecture à la base, je dois lui tirer le chapeau que je n’ai pas ! Anna Todd n’est clairement pas la première à faire des références régulières à des classiques de la littérature : « Les Hauts de Hurlevent » et « Orgueils et Préjugés ». Je dois avouer que le roman d’Emily Brontë m’avait un peu déçue car il est trop sombre pour moi. Quant à l’histoire de Jane Austen, je ne l’ai vue qu’à l’écran mais le film avec avec Keira Knightley m’avait lui aussi fait passer par pas mal d’états émotionnels.
Pour ceux qui comparent « After » à la saga « cinquante nuances », sachez que les scènes érotiques sont beaucoup plus soft. Elles ne sont pas sages ou polies mais restent du domaine du possible (à quelques détails près concernant la jeune femme, vierge au départ…).
Si vous aimez ce genre de livres, vraiment, ne passez pas à côté d' »After » ! Un film est en préparation, vous n’avez sans doute pas fini d’en entendre parler !
Et vous, connaissez-vous déjà la saga « After » ?
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c’est un bon page turner