« La petite fille aux allumettes » est un conte d’Anderson mais aussi, depuis peu, une comédie musicale jeune public qui emporte les familles dans des mondes de couleurs, de lumières, d’émotions, de rires et de larmes !

L’affiche, le fait que les producteurs soient les mêmes que ceux de Kid Manoir, et quelques noms d’artistes que j’ai beaucoup appréciés dans d’autres spectacles (Alexandre Faitrouni, Gaëlle Gauthier, etc.) ont été autant d’arguments qui m’ont donné une folle envie d’aller assister à un beau moment au théâtre du Palais Royal avec Monsieur.

Et je n’ai pas été déçue ! Lorsque l’on s’installe dans la salle, on entend déjà des sons qui évoquent les contes de fées. Puis, dès la première scène, on voit que chaque ingrédient du spectacle a été savamment dosé. Un soin particulier a été apporté à la musique, aux chansons, aux éclairages, etc. Les costumes (une quarantaine au total pour huit comédiens-chanteurs) sont magnifiques : nous les avons, je crois, vraiment admirés, les détaillant du regard. Les décors sont aussi réussis. Le magasin de jouets et l’imposante grille de l’orphelinat m’ont particulièrement marquée.

La comédie musicale "La petite fille aux allumettes" au théâtre du Palais Royal

La comédie musicale "La petite fille aux allumettes" au théâtre du Palais Royal
La comédie musicale "La petite fille aux allumettes" au théâtre du Palais Royal

Le spectacle est inspiré du conte d’Andersen mais l’histoire a été adaptée pour la rendre plus légère aux yeux des enfants. Elle reste un conte initiatique mais qui laisse chacun libre d’y voir ce qui l’arrange. La mort n’est pas présentée comme dramatique. Le monde réel et le monde imaginaire peuvent être l’un ou l’autre le vrai monde, selon les points de vue. On ne sait plus vraiment si c’est la grand-mère décédée ou si c’est la petite fille, restée seule dans un environnement sordide, qui évolue dans le vrai monde.

La grand-mère vit dans un royaume imaginaire qui a tout pour faire rêver les enfants : beaux gâteaux à profusion, valets facétieux en costume coloré, chansons, vraie robe de reine féerique, trône, etc. On s’imagine que sa vie est une fête d’anniversaire permanente.

Emma est dans un univers réel mais terrible, situé à Londres. Il m’a fait penser un peu à celui d’Oliver Twist. Le gérant de l’orphelinat déteste les enfants et incarne vraiment ce qu’il y a de pire comme adulte. Il est près à rendre les enfants cruels.

Photos : Florian Cléret et Alfred Perrin
Photos : Florian Cléret et Alfred Perrin
Photos : Florian Cléret et Alfred Perrin

Photos : Florian Cléret et Alfred Perrin

Le casting, réuni autour de Marlène Connan, qui jouait ce jour-là le rôle d’Emma, est très réussi. J’ai beaucoup aimé Ooooolga, la magicienne déjantée, mais aussi tous les autres !

Petite précision utile : le théâtre du Palais Royal est bien agencé avec des places en quinconce. La scène est aussi un peu en pente. Cela a dû permettre aux enfants derrière nous de ne pas être trop gênés par nos têtes (comment ça « on est grands » ?) !

En bref, « La petite fille aux allumettes » est un très beau spectacle à ne pas manquer si vous avez l’occasion de venir à Paris en famille. Tout y est soigné, ça ne vaut pas le coup de s’en priver !

Merci beaucoup Guillaume pour l’invitation 🙂

La petite fille aux allumettes
du 14 février au 2 mai 2015
au théâtre du Palais-Royal

de 10 à 32 € au tarif plein sur le web
durée : 1h15
de 3 à 12 ans… et pour les grands !

les samedis à 14h et dimanches à 11h
représentations supplémentaires du mardi au vendredi à 14h pendant les vacances scolaires
theatrepalaisroyal.com

Appelez-moi Lili. Jeune maman, j'ai 40 ans, vis avec Monsieur, Poussin notre petit garçon né en février 2022, et, au rythme d'une garde alternée, avec son ado Junior. J'habite à Paris ou sa proche banlieue depuis 2003. J'aime voyager, bruncher, lire ou voir une comédie romantique... aller au théâtre ou pratiquer la zumba et le body balance font également partie de mes centres d'intérêt mais ne se combinent pas à mon emploi du temps de maman d'un tout petit.

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