À force de voir passer sur Bookstagram la série littéraire à succès Les Sept sœurs, signée Lucinda Riley, j’ai eu envie de la découvrir. L’écrivaine y écrit sur le destin de sœurs adoptées par un homme richissime qui vit au bord du lac de Genève et s’inspire de la mythologie qui entoure la constellation des Pléiades. La saga est toujours en cours d’écriture bien qu’elle semble presque terminée.
C’est avec le 1er tome, consacré à Maia, l’aînée, que j’ai commencé à me plonger dans l’univers créé par Lucinda Riley. Je suis passée de l’impatience et presque de l’ennui à davantage d’intérêt et ai même sorti la boîte de mouchoirs à la fin. Le roman a beaucoup de qualités même s’il ne m’a pas emportée à 100%. Après avoir refermé le livre, je reste curieuse d’en savoir plus sur la suite. Je vous explique tout cela.
Les Sept Sœurs – tome 1 : l’histoire
« À la mort de leur père, énigmatique milliardaire qui les a adoptées aux quatre coins du monde lorsqu’elles étaient bébés, Maia d’Aplièse et ses sœurs se retrouvent dans la maison de leur enfance, Atlantis, un magnifique château sur les bords du lac de Genève. Pour héritage, elles reçoivent chacune un mystérieux indice qui leur permettra peut-être de percer le secret de leurs origines.
La piste de Maia la conduit au-delà des océans, dans un manoir en ruines sur les collines de Rio de Janeiro, au Brésil. C’est là que son histoire a commencé… Secrets enfouis et destins brisés : ce que Maia découvre va bouleverser sa vie.
Les Sept Sœurs est le premier tome de la série événement du même nom, qui a conquis 20 millions de lecteurs dans le monde entier. À travers ces romans au souffle unique, peuplés de personnages inoubliables, liés par les drames et l’amour, Lucinda Riley a affirmé comme jamais auparavant son immense talent, créant un nouveau genre littéraire à part entière« .
Source : le site de l’éditeur
Mes impressions sur le 1er tome de la saga Les Sept Sœurs
Des débuts un peu lents pour mon profil de lectrice
Habituée à lire des histoires rythmées, il m’a fallu m’accrocher un peu pour entrer dans le roman. Après quelques dizaines de pages, je m’impatientais car l’histoire ne démarrait pas. Le narrateur omniscient nous parlait de Maia qui attendait que toutes ses sœurs rentrent en Suisse. La réaction et le caractère de chacune étaient décrits mais j’attendais qu’il se passe vraiment quelque chose et que l’on dépasse le stade des présentations. Je trouvais aussi aux dialogues un petit manque de naturel. Cette impression m’a d’ailleurs poursuivie pendant une grande partie de ma lecture.
Des allers-retours entre hier et aujourd’hui
J’ai été ravie et davantage intéressée quand Maia s’est lancée dans une quête. L’intrigue s’est accélérée, je suis entrée dans le récit et… nouvelle coupure ! Cette fois, c’est un bond dans le passé, qui représente une part non négligeable du roman, qui nous est proposé. Et, quand l’écrivaine nous ramène à la période contemporaine : nouvelle rupture. J’ai conscience que c’est le principe mais mes élans ont souvent fini par être freinés. Il est même arrivé qu’un soir, après 1h de lecture, j’en aie un peu marre et n’aie plus envie de poursuivre avant le lendemain.
Des envies de Rio… et du Paris d’antan
L’histoire est intéressante et met en scène la construction du célèbre Christ de Rio (j’y penserai le jour où j’irai au Brésil…). J’ai apprécié ce voyage en Amérique du Sud. Le roman m’a donné une image chaleureuse et vivante du Rio d’hier et d’aujourd’hui. J’ai aussi aimé imaginer une importante propriété familiale qui y est située.
Je vous parle de Rio mais l’intrigue nous conduit aussi en Europe, et notamment à Paris, à l’époque où les artistes mettaient Montparnasse en effervescence. Une amoureuse de Paris a forcément envie de se représenter l’ambiance d’alors dans les ateliers d’artiste, à la Closerie des Lilas, etc.
Ce 1er tome des Sept sœurs évoque la richesse offerte jadis par les plantations de café, les alliances de convenance entre grandes familles, la place des femmes et jeunes femmes à l’époque, etc. C’était aussi l’époque des grandes traversées de l’Atlantique en paquebot.
Maia, Floriano, Bel, Gustavo, Laurent, etc. : une galerie de personnages
Maia a une personnalité assez rigide et j’ai aimé voir ce qui réussissait peu à peu à la toucher. Mais c’est surtout l’histoire d’une autre jeune femme, à la fin des années 20, que l’on suit. Et je me suis attachée à elle et à l’homme de son cœur. Il m’est aussi arrivé, installée sur mon canapé plus de 90 ans plus tard, de ne pas la comprendre et de rêver d’autres choix. De la période contemporaine, j’ai aussi aimé un historien qui vit à Rio.
Un roman émouvant
Et toutes les époques m’ont touchée à la fin du roman. Mes yeux se sont embués plusieurs fois, pour des choses attendues et non attendues. Je me suis dit que le récit était vraiment bien ficelé, en regrettant pourtant de m’être parfois, surtout au début voire occasionnellement pendant la première moitié, ennuyée. Je regrette aussi vraiment d’avoir eu cette sensation d’un manque de naturel.
Une histoire par roman mais un fil conducteur global
Chacun des livres des Sept sœurs raconte sa propre histoire, celle de l’une des sœurs, mais aussi, on le sent, celle de leur père en fil conducteur ainsi que celle qui a conduit à leur abandon. Comme chaque lectrice sans doute, j’ai commencé à me faire mes théories dès le départ et à me mettre en mode Columbo.
La filiation, thème majeur du roman
Le thème de la filiation est abordé sous bien des aspects. Qu’est-ce qui fait de nous un parent ? Est-on le parent de son enfant ? Jusqu’où aller pour honorer ses parents ? Est-ce que l’on s’appartient à soi-même ou est-on l’instrument de notre famille ? Quelles situations peuvent mener à un abandon ? Consenti ou subi ? Sommes-nous libres ? Dans quelle lignée nous inscrivons-nous ?
Lire la suite de la saga littéraire ?
Arrivée aux trois quarts du roman, je me disais toujours que je ne lirais pas les tomes suivants. J’en suis désormais moins sûre mais prendrai mon temps. La Sœur de la tempête, La Sœur de l’Ombre, la Sœur à la Perle, la Sœur de la Lune, la Sœur du Soleil… Il est possible que certaines histoires m’inspirent plus que d’autres. Je ne dirais pas non à un voyage littéraire en Écosse ou encore en Californie.
Et vous, connaissez-vous la saga Les Sept sœurs ? Est-ce qu’elle vous tente ?
Les Sept sœurs, tome 1, de Lucinda Riley
Publié le 16 juillet 2019 aux éditions Charleston
Grand format : 19€ – eBook : 8€ – Poche : 8,90€
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