Ces derniers mois, je me suis intéressée au personnage de Marie Stuart, reine d’Écosse qui a grandi en France au XVIe siècle, à travers la série « Reign« . Cette dernière nous a séduits. J’ai donc été curieuse d’aller découvrir le film consacré au même personnage historique et qui vient de sortir cette fin février. Le film a bien des qualités mais ne m’a pour autant pas vraiment emballée. Je vous en dis plus sur mes impressions !
« Marie Stuart, reine d’Écosse » : l’histoire
« Le destin tumultueux de la charismatique Marie Stuart. Épouse du Roi de France à 16 ans, elle se retrouve veuve à 18 ans et refuse de se remarier conformément à la tradition. Au lieu de cela, elle repart dans son Écosse natale réclamer le trône qui lui revient de droit. Mais la poigne d’Élisabeth Iʳᵉ s’étend aussi bien sur l’Angleterre que l’Écosse. Les deux jeunes reines ne tardent pas à devenir de véritables sœurs ennemies et, entre peur et fascination réciproques, se battent pour la couronne d’Angleterre. Rivales aussi bien en pouvoir qu’en amour, toutes deux régnant sur un monde dirigé par des hommes, elles doivent impérativement statuer entre les liens du mariage ou leur indépendance. Mais Marie menace la souveraineté d’Elisabeth. Leurs deux cours sont minées par la trahison, la conspiration et la révolte qui mettent en péril leurs deux trônes et menacent de changer le cours de l’Histoire« .
Source : Allociné
Mes impressions sur « Marie Stuart, reine d’Écosse »
J’avais, en réalité, un peu hésité avant de prendre ma place pour « Marie Stuart, reine d’Écosse ». La raison ? En ayant passé des mois devant des dizaines d’épisodes d’une série consacrée au même personnage, j’avais déjà une image très précise du visage des différents protagonistes. Il m’a donc fallu faire un effort pour passer au-delà de mon idée d’une Marie qui aurait les traits d’Adelaide Kane et ainsi de suite ! Pour caricaturer, les moches voire les gentils de la série peuvent être les beaux voire les méchants du film et inversement.
De même, l’un et l’autre proposent une interprétation de l’histoire. Dans les deux cas, j’ai ou ai eu besoin d’aller vérifier quelques informations sur ce qu’il s’est réellement passé il y a 5 à 6 siècles. J’attendais peut-être plus d’exactitude au cinéma. Finalement, j’ai l’impression qu’il n’en est rien. Le sujet du dernier époux de Marie Stuart semble même avoir été traité avec plus d’exactitude dans la série. C’était un peu déroutant de voir une personnalité si différente (et une bonne couche de glamour en moins en ce qui le concerne) ! J’ai aussi été un peu étonnée de voir un conseiller anglais du XVIe siècle d’origine africaine ou une jeune femme d’origine asiatique dans les proches de la reine.
« Marie Stuart, reine d’Écosse » parle de complots, de la difficulté d’être une femme et une reine, de religion (catholicisme vs. protestantisme), vaguement d’amour et beaucoup de déception et de destin. La film ne s’attache qu’à la vie de Marie Stuart en Écosse, à partir du moment où elle arrive de France.
Game of thrones a mis la barre haute en termes de scènes de bataille. Ici, ce que l’on voit donne envie de se renseigner après la projection. Le film dure 2h04. Je l’ai trouvé un peu longuet, sans doute parce que je n’étais pas tenue en haleine.
Saoirse Ronan est une très belle Marie Stuart. Face à elle (enfin… à distance !), Margot Robbie a eu fort à faire avec son rôle d’Elisabeth I, fille d’Henri VIII et d’Anne Boleyn, reine d’Angleterre restée non mariée et sans enfant et donc dernière Tudor. Dans le film, la reine d’Angleterre, jolie au départ, se couvre peu à peu de cosmétiques jusqu’à ne devenir qu’un masque blanc cachant une femme qui a beaucoup souffert et s’est endurcie. Les deux actrices ont été nommées aux Oscars pour leurs rôles dans ce film, une reconnaissance méritée.
Que de personnages détestables pour donner la réplique à ces reines ! Jack Lowden est un lord Darnley plus naïf que dans la série. David Tennant incarne un John Knox follement méprisable, qui ne cesse de tisser des mensonges pour venir à bout du pouvoir de son ennemie catholique. Le comte de Bothwell, joué par Martin Compston, est lui aussi dénué de bonnes intentions. Arg !
« Marie Stuart, reine d’Ecosse » a bien sûr des qualités. Le film reste sympa. J’en suis pourtant sortie déçue avec une très légère impression de perte de temps. Mince !
Et vous, avez-vous découvert le film ou en avez-vous l’intention ?