Monsieur et moi avons découvert le premier film d’Olivier Casas : « Baby phone », qui sort le 8 mars au cinéma. Nous avons passé un bon moment et avons souvent ri devant cette comédie qui ne m’a malgré tout pas emportée à 100%.
Au détour d’un dîner, les révélations faites à travers le baby-phone d’une chambre d’enfant vont créer un véritable cataclysme au sein d’une famille et d’un groupe d’amis…
Olivier Cass avait envie de faire un film autour de l’amitié et, de façon un peu mineure, du succès. « Baby phone » a d’abord été un court métrage.
« Baby phone » multiplie les bonnes répliques et les réparties drôles et bien senties. Je ne ris pas toujours autant devant une comédie.
Les personnages sont sympathiques et sont ont tous leur propre personnalité, crédible et bien fouillée. Il y a eu une volonté, à la création du film, que, pour chacun d’eux, il y ait un peu des scénaristes et un peu de ceux qui les entourent.
Nous avons apprécié le jeu de chacun des acteurs. Il était drôle de voir :
- Medi Sadoun en un Ben un peu paumé à la fibre artistique
- Anne Marivin qui incarne Charlotte. Monsieur y est particulièrement réceptif et a pensé à l’un des ses autres rôles récents d’épouse
- Pascal Demolon en un Simon très touchant, très affairé mais qui ne manque pas de faiblesses
- Lannick Gautry en Nathan, le chirurgien « malade »
- Marie-Christine Adam en Monique, la grand-mère, avec son mascara qui coule et qui est dure avec sa belle-fille concernant sa cuisine ou sa façon d’éduquer la petite
- Michel Jonasz en Hubert, le grand-père, pas si endormi que ça dans la vie
- Barbara Schulz en une Juliette un peu détestable mais sans doute aussi torturée
Le fait que « Baby phone » soit un huis-clos et se déroule en un même lieu sur 80% du film m’a un peu déboussolée. J’attendais du mouvement ou du rythme. Monsieur, lui, a au contraire aimé le fait que tout se passe au même endroit.
C’est très personnel mais la fin m’a laissée un peu interrogative. J’aurais eu envie d’en savoir plus sur la suite.
Cela ne tient pas au film mais nous avons fait la queue 20 minutes dehors puis attendu une heure dans la salle sans réseau, sans livre et sans connaître la véritable heure de début de la projection : cela ne nous a pas fait voir « Baby phone » dans les meilleures conditions. Le film dure 1h25, nous y sommes allés en sortant du travail et sommes rentrés à 23h15. Je crois vraiment que cela a créé une attente qui aurait été difficile à combler.
Malgré cela, la salle était réceptive lors de l’avant-première. Si nous avions à mettre une note à notre appréciation du film, je mettrais peut-être 6/10 et Monsieur 7/10.
Et vous, avez-vous prévu d’aller voir « Baby phone » ?
Au moins les spectateurs n’auront pas à attendre autant que vous !Toutefois ce Baby phone ne me tente pas !
Oui, c’est sûr, l’attente n’est pas généralisée 🙂