Comme je le disais il y a peu, la pièce de théâtre « Panik » était inscrite à mon agenda culturel de ce début d’année. Une affiche sympa, une distribution prometteuse : tout était en place pour passer un bon moment. Finalement, la déception a été énorme et, même avec une place payée 24 € à moins 50 %, j’ai perdu mon temps et mon argent !
L’histoire
« Pris de panique, Léo s’en va frapper à la porte de son ami Max. Sa compagne lui a fait comprendre qu’il devrait réfléchir et mettre de l’ordre dans sa vie. Léo, qui n’a aucune idée de ce qui ne va pas dans sa vie, demande à Max de lui servir de thérapeute. Max et son frère Joni, animateur d’un talk-show, rivalisent de leur propres méthode pour aider Léo, mais finissent par s’apercevoir à quel point ils sont eux aussi perdus. Max est névrotique et introverti, quand à Joni, il est instable et égocentrique.
Panik est une comédie pertinente et actuelle qui se concentre sur les crises – réelles et imaginaires – engendrées par la difficulté d’être un homme. Quelles sont toutes les choses auxquelles un homme est aujourd’hui tenu ? Un homme sait-il reconnaître ses sentiments ? Est-il possible d’être à la fois sensible et prospère ? Et de quoi est-il réellement question dans ce film d’Almodovar ?
L’affrontement hilarant de trois garçons d’aujourd’hui à propos de leur vision divergente de l’amour. Un seul point commun : la panique que leur inspirent la vie et les femmes ! Si vous ne vous reconnaissez pas dans ces hommes, votre femme le fera pour vous ! »
Alors, alors ?
Aïe, aïe, aïe ! Je ne peux pas vous conseiller d’aller voir la pièce de Mika Myllyaho car nous n’avons vraiment pas accroché !
Anthony Delon, Thomas Joussier et Éric Delcourt ne parviennent pas à sauver les meubles d’une comédie vraiment pauvre. Ils ont beau y mettre toute leur énergie, ils ne peuvent pas nous faire croire que la pièce est guidée par une intrigue. C’est quand même à se demander si les comédiens croient vraiment en « Panik » et en son texte tant le spectacle s’égare dans du n’importe quoi. Ca servirait à peu de choses que je m’étende sur les décors, la mise en scène…
Je m’attendais à une vraie réflexion, de bons mots, un rythme soutenu, etc. Au lieu de ça, la pièce ne fait pas réfléchir une seule seconde (sauf à la question « pourquoi ai-je pris des billets ? » ou encore « mais ça se termine quand ? »). Le propos est creux, tout le monde est névrosé, il n’y a pas de fin mais beaucoup de longueurs. Je mourais parfois de fatigue et ai lutté contre le sommeil, me demandant quand j’allais enfin pouvoir dormir et pouvoir abréger cette séance théâtrale. Pas loin d’1h45 pour une pièce qui part en vrille, ça fait long ! Pour tout vous dire, j’ai même imaginé un système qui permettrait d’évacuer de la salle les gens qui s’endorment, comme on évacue les gens qui font des malaises dans les concerts !
Je n’aime pas forcément écrire des avis aussi tranchés mais peu de pièces m’ont aussi peu plu et mon avis est partagé par les seules personnes avec lesquelles j’ai pu en parler.
Théâtre Saint-Georges
51 rue Saint-Georges
75009 Paris
Métro Saint-Georges (ligne 12)
du vendredi 13 janvier 2012 à 21h au samedi 25 février 2012 à 21h
du mardi au samedi à 21h
matinées le samedi à 17h
relâche le dimanche et lundi
Ah dommage !!! En effet on voit bien que tu as été déçu ! En général quand on commence à s’endormir c’est mauvais signe…
Sincèrement, on a trouvé la pièce nulle :-/
Si ce n’eqst pas fait, va voir Les bonobos de Baffi, y’a des places à 15euros, et tu rigoles pendant les 1h45 ( bon un peu moins au début, mais ça s’arrange superbement)
Je ne l’ai pas vu mais ça me disait assez. Il faut voir si mon entourage est motivé 😉