Lorsque j’ai lu la présentation du livre « Il faut que je vide ma valise ! », paru fin octobre (12 €), j’ai vraiment eu envie de le découvrir pour une raison simple : j’adore voyager !
L’histoire
« Je suis bloqué sur la route dans un embouteillage, vous pouvez retenir l’avion le temps que j’arrive ?
– Restez en ligne, j’appelle le pilote !… »
Découvrez le quotidien d’un agent de voyages : une confession révélatrice, enlevée, et pleine d’humour !
Trouver un vol Lyon-Tonbouctou un vendredi à 18h30 pour le lendemain 8 h ?
Rapatrier un homme d’affaires bloqué à Shanghai lors de l’éruption du Eyjafjallajökull en Islande?
Ou… indiquer à ce client vraiment assisté où se trouvent les toilettes à Orly !!
Rien de plus facile ! C’est le quotidien de tout agent de voyages !
Parsemé d’anecdotes loufoques, ce témoignage tout en fraîcheur tord le cou aux clichés et s’amuse des travers de clients hauts en couleur ! »
Alors, alors ?
J’ai commencé le livre un peu dans le doute car ma cousine Élodie l’a découvert un après-midi chez moi et l’a trouvé plutôt plat et pas terrible. Mes attentes n’étaient donc pas très élevées. Finalement, j’ai lu les 144 pages en moins d’une semaine et assez facilement, pour l’essentiel dans le métro.
La lecture était divertissante et apprend pas mal de choses sur certains métiers du tourisme. Il me semble qu’il pourrait être vu comme un incontournable pour les lycéens qui veulent s’orienter vers cette voie. On découvre ce qu’est un éductour, un plateau d’affaires, etc.
L’auteur raconte :
– ses études
– ses dix ans de carrière
– le métier de voyagiste et les idées que les gens en ont
– les différents types de chefs, de clients
– etc.
Ce que l’on ressent un peu trop dans le livre, c’est l’amertume que l’on peut finir par éprouver face aux (souvent) nombreux défauts de notre métier. Julie Tribout nous emmène un peu à la machine à café (façon de parler, je ne bois pas de café !) pour se soulager un peu de tout ce qui lui arrive. J’imaginais un récit plus léger et un peu moins de ressentiments. Je n’ai pas vraiment ri.
Mon autre petite déception vient du style, très simple, d’écriture. Il y a un côté très direct, un peu comme sur un blog. Ca m’a fait penser un peu à un mémoire que l’on rédigerait en fin d’étude. Ce n’est pas bien grave et cette impression doit venir du fait que les romans qu’on lit sont souvent très sévèrement triés sur le volet pour leur trame, leur style, etc.
Par contre, on se reconnaît parfois dans les histoires de Julie. Car finalement, les pénibles, les gens qui ont une idée de notre métier sans savoir ce que l’on y fait, les collègues sympas, ceux qui ne le sont pas… on connaît tous !
En bref, une lecture légère et pas désagréable mais qui intéressera plus particulièrement ceux qui veulent vraiment en savoir plus sur les métiers du tourisme.
Merci aux éditions Breal pour cette découverte !
J’aime beaucoup le titre 😉
De toute façon à partir du moment où on travail au contact des gens on en voit des choses … Je sais que moi même je pourrais écrire un livre sur mes expériences tellement il y’a de choses … à
défaut d’allimenter un livre, ça allimente une vie lol 😉
Que fais-tu comme travail ? 🙂