J’ai profité du printemps du cinéma pour aller voir « Cloclo » avec ma cousine. 3,50 €, c’était à peu près ce que j’avais envie de mettre dans un film consacré à Claude François, un chanteur que je ne déteste pas mais que je n’écouterais pas non plus pour le plaisir. Finalement, le film est bien fait, l’acteur principal troublant mais le personnage nous a tellement déroutées sous ses airs tyranniques qu’il a été difficile d’aimer plus que cela « Cloclo ».

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L’histoire

« Cloclo, c’est le destin tragique d’une icône de la chanson française décédée à l’âge de 39 ans, qui plus de trente ans après sa disparition continue de fasciner. Star adulée et business man, bête de scène et pro du marketing avant l’heure, machine à tubes et patron de presse, mais aussi père de famille et homme à femmes
Cloclo ou le portrait d’un homme complexe, multiple ; toujours pressé, profondément moderne et prêt à tout pour se faire aimer. »

Source : la fiche de « Cloclo » sur Allociné

Alors, alors ?

Ce film, réalisé par Florent Emilio Siri, est le résultat d’un sacré travail ! Ce sont 2h28 bien documentées et soignées que l’on regarde sans perte d’intérêt.

On y découvre un Claude François ringard mais qui fait tout pour s’inspirer des meilleurs, des plus grands et des courants qui fonctionnent. Il s’applique, il s’entête et cela paie. Il est son propre business et veille sur tout, mourant de jalousie dès que ses proches réussissent.

J’ai été étonnée de découvrir son entourage :

un père qui ne se remet pas de son échec social à son retour en France après avoir tenu des fonctions importantes en Egypte. Son intransigeance et son rejet total de son fils déteignent totalement sur la star, qui agit de même à l’âge adulte

une mère très présente et accro au jeu, qu’il repousse pour mieux la retrouver

des femmes… nombreuses ! France Gall, interprétée par une actrice vraiment très jolie, m’a fait une peine immense à souffrir à côté d’un homme rongé par ses démons. Claude François frémit dès qu’il voit une blonde, embrasse ses fans, accueille un peu trop chaleureusement les plus plaisantes dans sa loge, torture psychologiquement un peu tout le monde, trompe (évidemment !) la mère de ses fils, tape dans son vivier de top models… jusqu’à l’écoeurement du spectateur !

ses fils, dont l’existence de l’un n’a été dévoilé qu’à ses cinq ans, le dos au mur. J’ai beaucoup pensé à eux devant ce film : « comment vivre avec un tel père ? mort qui plus est… »

Je suis donc allée de découvertes en découvertes sur le chanteur, sa vie, ses différentes facettes, dont celle de photographe (de femmes blondes, grosso modo).

Le casting est excellent. Jérémie Renier fait vraiment un Claude François plus vrai que nature. Benoît Magimel est méconnaissable et tout bouffi. Monica Scattini est une mère ultra complexe.

J’ai parfois beaucoup aimé certains looks de femmes et beaucoup moins ceux du chanteur !

En écrivant, je me rends compte que je fais beaucoup d’éloges. « Cloclo » est vraiment une réussite. Mais le caractère de l’homme nous a tant déplu que nous n’avons pas pu adorer et que cela a pris le pas sur tout !

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Et vous, y êtes-vous allés ? En avez-vous l’intention ?

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Appelez-moi Lili. J'ai 41 ans, vis avec Monsieur, Poussin, notre fils de 2 ans, et, au rythme d'une garde alternée, avec son ado Junior, 17 ans. J'attends mon 2e enfant pour fin octobre 2024. Originaire de Troyes et après avoir commencé mes études à Nancy, je suis arrivée en Ile-de-France en 2003 et vis désormais à Montrouge. J'aime voyager, bruncher, lire ou voir une comédie romantique... aller au théâtre ou pratiquer la zumba et le body balance font également partie de mes centres d'intérêt mais ne se combinent en ce moment pas à mon emploi du temps de maman d'un tout petit.

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