Après l’année 2007 et la version « bal des pompiers – concert – feu d’artifices », voici 2008 et la version « défilé – concert – feu d’artifices ». J’ai pu résister à la fête et aux pompiers (lol, j’ai d’ailleurs un collègue qui m’a dit avoir pensé à moi lorsqu’il a entendu parler du bal des pompiers, en pensant que j’y allais… merci Julien !) mais pas aux charmes de la Dame de Fer, que j’aime particulièrement habillée de lumières !
Le défilé militaire sur les Champs-Elysées
Passées les envies de meurtre sur la chose technologique qui a sonné à 7h, ma soeur et moi nous sommes retrouvées à 8h30 à Madeleine un carton « le président de la République vous invite blablabla » à la main.
45 minutes pour atteindre l’endroit où nous devions être parquées près de la place Clémenceau.
1h15 dans un espace clos à patienter debout au milieu de paires de lunettes Ray Ban et les oreilles agressées par deux petits c*$# qui n’ont pas arrêté de médire de la matinée (20 ans, la mèche rebelle, une croix autour du cou pour se donner bonne conscience et vas-y que je te parle des garden partys, du gentil papa qui file 50 euros en liquide à tout le monde avant de filer sa carte bleue, d’explications fumeuses pour conclure « j’ai pas pu tirer mon coup », de « elle m’emmerde » quand une femme – bénie soit-elle – finit par demander à ce qu’il arrête de fumer ses irrespirables Black devils en continu au milieu des gens et des enfants, etc. J’aimerais les voir matés et enfin éduqués à l’armée !).
Le défilé militaire était sympa. Nous ne sommes pas franchement expertes en reconnaissance d’uniformes mais l’heure et demie a passé vite. Ce type d’évènements endort à la télé mais impressionne « en vrai ».
Après 1h à piétiner, nous avons pu rejoindre le métro.
Concert et feu d’artifices sur le Champ de Mars
18h30, je ressors de chez moi pour rejoindre Lara pour aller passer la soirée sur le Champ de Mars. Sur place, nous retrouvons un ami à elle, qui ne nous a pas tenu compagnie très longtemps puisque malgré nos doutes sur le fait qu’il puisse nous retrouver après être allé chercher d’autres amis à lui, il est parti les chercher sous la Tour Eiffel… où il a attendu en vain… et ne nous a pas retrouvées. La communication par portables est toujours impossible ce soir là (1h pour réceptionner un texto) donc conclusion : arrivez et restez groupés !
Dès 20h45 et pendant 2 heures, les artistes se succèdent sur scène pour chanter leurs titres et une reprise chacun. Ainsi, j’aperçois en taille micro-mouche :
– Jenifer,
– Rose,
– Raphaël (qui n’avait malheureusement pas fait un choix très judicieux de chanson et semblait s’entrainer aux berceuses pour la naissance de son enfant),
– Christophe (curieusement, nous regardions tous la tour eiffel scintiller en lui tournant le dos pendant sa deuxième chanson…),
– Stanislas-le-soporifique-lover,
– Laurent Voulzy,
– James Blunt, qui a bien conquis ses 600 000 spectateurs,
– Louisy, ancienne L5 (je suis pas trop fan mais bon…),
– Christophe Maé, dont la performance très sympathique (eh eh) est bien illustrée par une phrase du Parisien du 15 juillet : « A l’applaudimètre, Jenifer seule arrive à la cheville de Christophe Maé. Et ses irréductibles « Maettes », en mode sirène d’alarme dès que le simple nom de leur idole est énoncé. » Pour écouter les alarmes : ici ! lol
Le feu d’artifices, sur le thème de l’opéra, était juste grandiose !! La première fois que j’avais vu celui du Champ de Mars, j’étais coincée entre des gens trop grands et l’an dernier, la musique avait de gros soucis de diffusion… Donc la 3e fois était la bonne ! Deux petits extraits par ici et par là.
Après 1h de marche, nous avons pu rejoindre un métro. Retour à domicile à 1h10.
Vive la fête nationale !
Et bien c’est sympa la vie à paris….