Qu’il vous aie fait envie ou non, vous avez forcément entendu parler du livre qui a lancé le « mommy porn » : « Cinquante nuances de Grey ». EL James a écrit le roman le plus vendu dans le monde en 2012, accessoirement aussi le deuxième livre le plus emprunté des bibliothèques de Paris en 2013. Je n’avais pas prévu de le lire mais ai finalement accepté le prêt après que le premier tome aie séduit ma sœur et ma cousine. Si je suis un peu partagée, j’ai quand même passé un bon moment de détente (dans les transports quasi exclusivement) et compte lire la suite.
Anastasia Steele, étudiante en littérature, a accepté la proposition de son amie journaliste de prendre sa place pour interviewer Christian Grey, un jeune et richissime chef d’entreprise de Seattle. Dès le premier regard, elle est à la fois séduite et intimidée. Convaincue que leur rencontre a été désastreuse, elle tente de l’oublier, jusqu’à ce qu’il débarque dans le magasin où elle travaille à mi-temps et lui propose un rendez-vous. Ana est follement attirée par cet homme. Lorsqu’ils entament une liaison passionnée, elle découvre son pouvoir érotique, ainsi que la part obscure qu’il tient à dissimuler… Romantique, libératrice et totalement addictive, la trilogie Fifty Shades, dont Cinquante nuances de Grey est le premier volume, vous obsédera, vous possédera et vous marquera à jamais.
J’ai commencé le livre dans le train et ai ainsi pu lire 130 pages d’affilée, bien rentrer dans le récit et ai particulièrement aimé la phase de description de l’attraction entre les deux personnages principaux. Dans cette partie séduction, tout restait dans les regards et la tension, sans qu’il ne se passe rien. Ça a été une bonne surprise car je craignais un livre aux scènes sans cesse trop explicites.
Par certains côtés, l’histoire m’a fait penser à « Twilight« : on a affaire un jeune homme riche, dominant, au passé trouble. Tout laisse à penser que l’homme est expérimenté alors qu’il garde une apparence jeune et séduisante. Grey n’a que 27 ou 28 ans, il est plus jeune que moi. Les résumés me laissaient penser qu’il avait la quarantaine… On n’est pas très loin d’Edward et de Bella. Et le beau-père d’Anastasia avait, dans mon imaginaire, presque la chemise à carreaux, la moustache, la simplicité et la bonhommie du père de Bella.
Le roman m’a suffisamment plu pour que je veuille savoir ce qu’il allait se passer et je l’ai fini en moins de dix jours. J’avais vraiment envie de savoir comment la relation entre les deux héros allait se développer.
Là où j’ai eu plus de mal parfois, c’est sur le fait que rien ne résiste à Grey, qui a le monde à ses pieds en un claquement de doigts et sait tout faire parfaitement, du business au piano en passant par le pilotage. Face à lui, Anastasia est décrite comme une très belle jeune femme qui, à 21 ans, n’aurait absolument jamais été tentée par le moindre homme de toute sa vie et se découvrirait miraculeusement toutes les prédispositions à l’amour facile en un clignement de ses jolis petits yeux. Bref, tout est simple.
Je déteste le surnom amoureux « bébé ». Je le trouve ridicule et n’aime pas le fait d’entendre appeler un partenaire par une référence au nourrisson. Du coup, à chaque fois que j’ai lu les propos de Grey à la sauce bébé, j’ai tiqué et suis sortie de l’histoire quelques lignes durant. « Goûte ça bébé »… : je rigole !
Pour celles (le livre est plutôt féminin) qui craindraient le côté sado-maso de l’histoire, ce premier tome reste soft. Ça ne veut pas dire qu’il reflète ce que l’on aimerait faire mais qu’en dehors de quelques pages, le climat reste parfaitement respirable.
Autour de l’histoire, j’ai bien aimé le « folklore » américain : la cérémonie de remise de diplômes, etc.
Je suis, du coup, assez curieuse de découvrir l’adaptation au cinéma de « Cinquante nuances de Grey », qui sort en France le 11 février 2015. Jamie Dornan (le chasseur de la série « Once upton a time » si j’ai bien suivi !) y interprétera Christian Grey et Dakota Johnson sera Anastasia Steele. La bande-annonce donne une idée de l’ambiance mais ne regardez pas tout si vous voulez garder l’effet de surprise : je trouve qu’il y a trop se spoilers.
J’ai maintenant envie de lire « Cinquante nuances plus sombres » et « Cinquante nuances plus claires ». En effet, la fin du premier tome laisse vraiment imaginer qu’il ne s’agit que de la fin d’un chapitre et donne envie de savoir comment la relation entre Christian et Anastasia évoluera. Même si, comme devant tout comédie sentimentale qui se respecte, on peut avoir une petit idée de ce vers quoi l’on va…
Et vous, avez-vous lu « Cinquante nuances de Grey » ? Est-ce que le livre et/ou le film vous tentent ?
Bonne journée !
« Cinquante nuances de Grey », EL James
Le livre de poche
672 pages, 6,90€
5 février 2014
Quand j’entends le surnom "Bébé", je pense surtout "Dirty Dancing" 😉
Ah ah, mais oui, bien sûr ! On ne laisse pas bébé dans un coin 😉