Comment peux-tu croire que je sois sérieuse en fredonnant que je ne t’aime plus ?
J’aimerais connaître de toi tout ce que je n’ai pas lu, intérioriser les innombrables mots qui te dessinent sur de vieux papiers jaunis. Tant de grands noms t’ont dépeint. Tant de robes et de souliers t’ont connu. Préfères-tu les fiacres aux Vélib’ ? La Seine souffre-t-elle dans son lit ? Certains jours, rien n’y paraît. Il semble que tu es à ce point inscrite dans l’histoire que tu es autant toi-même aujourd’hui que tu ne l’as été à la Belle Époque ou au temps des Halles et que tu ne le seras dans des temps que je ne connaîtrai jamais. J’envie pourtant tous ceux qui ont de toi un autre visage que celui que je connais.
J’aime vivre parfois uniquement pour te louer, clamer comme il est bon de t’admirer.
Photos : passage des diaporamas et la cour du Palais Royal, 20/09/08
Paris matin, Paris chagrin.
Les ombres rasantes du soleil qui peine à se lever te subliment. La lumière t’embrasse en même temps que nous, passants énamourés de toi.
Je m’en remets à toi pour porter mes jours…
N’empêche…. Paris, c’est tout pourri quand même, sauf chez Lili bien sûr, surtout avec sa magnifique ambiance rose et son magnétoscope qui marche ! ^^.
Dis moi t’as recopié un magazine, un livre ? quel texte ! moi qui suis si navrante dans ce domaine, c trop injuste dit titi