Sans le savoir, j’ai fait les choses à l’envers car j’ai découvert le personnage d’Andrew Stilman, journaliste au New York Times, dans le roman « Un sentiment plus fort que la peur« , de Marc Levy, alors qu’en réalité, cet attachant New Yorkais était le héros d’un précédent roman : « Si c’était à refaire ». Les deux enquêtes du journaliste n’ont rien à voir l’une avec l’autre. Mais j’ai une nouvelle fois passé un bon moment !
Andrew Stilman, grand reporter au New York Times, vient de se marier.
Le 9 juillet 2012 au matin, il court le long de l’Hudson River quand il est soudainement agressé. Une douleur fulgurante lui transperce le dos, il s’effondre dans une mare de sang.
Andrew reprend connaissance le 9 mai 2012… Deux mois plus tôt, deux mois avant son mariage.
À compter de cette minute, il a soixante jours pour découvrir son assassin, soixante jours pour déjouer le destin.
De New York à Buenos Aires, il est précipité dans un engrenage vertigineux. Une course contre la montre, entre suspense et passion, jusqu’au dénouement… à couper le souffle.
L’intérêt principal de l’histoire est le bond dans le passé effectué par Andrew. Le fait que tout ne soit pas concret et explicable est plaisant. Le côté surnaturel m’a rappelé « Et si c’était vrai ». Je me suis posé encore quelques questions après avoir fini la dernière page mais je pense que c’est une volonté de l’auteur.
Le personnage de la compagne d’Andrew, Valérie, ne m’a qu’à moitié intéressée. L’inspecteur et le meilleur ami, Simon, attirent davantage la sympathie. Avec ce roman, Marc Levy donne une image plus plaisante de l’amitié que de l’amour.
La quête de l’identité de l’assassin du journaliste m’a davantage captivée que l’avancée de l’enquête effectuée pour un reportage à publier. Il faut dire que les histoires de torture, de vols d’enfants et de régimes politiques totalitaires ne sont pas mes premières passions. Je sais bien que la torture – dans la vraie vie – est horrible mais je ne lis pas un livre grand public pour lire des détails sordides qui me font mal au ventre rien que d’y penser…
Je ne vous en dévoile pas plus. Si vous aimez le style Marc Levy, « Si c’était à refaire » se lira tout seul !
Mon baromètre Marc Levy
J’avais adoré : « Et si c’était vrai ? »
J’avais aimé : « 7 jours pour une éternité », « La prochaine fois », « Toutes ces choses qu’on ne s’est pas dites », « Le premier jour », « La première nuit », « Le voleur d’ombres », « L’étrange voyage de Monsieur Daldry », « Un sentiment plus fort que la peur »
Je n’en ai gardé aucun souvenir : « Vous revoir »
Je n’avais pas aimé : « Où es-tu ? »
Je n’avais pas fini : « Mes amis, mes amours », « Une autre idée du bonheur »
Je n’ai pas lu : « Les enfants de la liberté »