Le Parlement hongrois, à Budapest

J’ai découvert Budapest pendant le week-end de quatre jours du 1er mai. La capitale de la Hongrie est très touristique et nous a semblé être une bonne destination pour un court séjour. À raison car ces journées ont été sympa et ensoleillées ! La ville n’a pas été une révélation totale pour moi, contrairement à Amsterdam par exemple, mais mérite tout de même amplement la visite.

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Je pense vous parler un peu des modalités pratiques, vous présenter ce qui m’a marquée là-bas et répondre à quelques questions que je me posais avant le départ. N’ayant pas fait 500 photos, je pense que j’aurais beaucoup moins de mal à les trier et à vous parler de cette escapade que des vacances en Andalousie, dont il me reste énormément de choses à dire !

Les guides de voyage

Nous avions emprunté différents guides en bibliothèque pour nous aider dans nos recherches : le Guide voir, le Routard, « Un grand week-end à Budapest » de Hachette et le guide évasion Budapest et la Hongrie de Hachette également. Ils étaient complémentaires. J’avoue que, pour ce voyage, c’est mon amoureux qui a beaucoup préparé les visites ! J’avais aussi l’album photos fait par ma soeur après sa visite en 2002 comme référence.

Les finances : combien emmener

Nous avions changé chacun 120 euros en forints hongrois. Ce n’était vraiment pas évident de chiffrer ce que nous devions emmener et, pour un peu plus de 72h sur place, ça a fait juste ! Au final, il me restait l’équivalent de 10-15 € à ramener en France mais, en dehors d’une pizza, d’un plat de pâtes et d’un McDo, je n’ai mangé que sur le pouce, des sandwichs et autres yaourts trouvés en supermarché.

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Ces 120 euros ne comprennent pas la Budapest card (27€ pour 72 heures, soit 7900 forints hongrois), l’avion et l’hôtel.

La Budapest card est rentable si l’on visite pas mal de monuments et le zoo – rendu gratuit par la carte – car elle n’accorde bien souvent que des réductions et non la gratuité. Une carte de transports pour 72 heures est à 3 850 forints hongrois. Il faut faire les calculs !

L’hébergement

Lorsque nous avons réservé notre vol + hôtel pour Budapest, c’était une période durant laquelle nous n’avions vraiment pas de temps. Nous avons donc choisi assez rapidement, sans pouvoir chercher La Bonne Adresse. En prenant un Mercure pas trop mal placé, nous pensions que c’était une garantie de qualité et la photo faisait plutôt envie.

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En arrivant à l’hôtel Korona, un groom (ou équivalent…) est arrivé pour prendre nos bagages et nous conduire jusqu’à la chambre. Il a déroulé son baratin sur la ville et les services de l’hôtel. J’ai horreur de toutes ces attentions feintes et commerciales en règle générale. Une fois dans la chambre, nous avons constaté que l’on nous proposait de dormir dans des lits séparés (Grenade revival !!). Nous avons donc indiqué que ce n’était pas notre demande et là, le groom nous sert sa soupe : « l’hôtel est complet », blablabla. Mon amoureux est parti à l’accueil. Une discussion animée (en hongrois of course) s’en est suivie entre les femmes et on a fini par nous attribuer une autre chambre, avec un lit double et une meilleure vue (super vue !).

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La déco en revanche était toujours aussi passable, sentiment renforcé par l’attente créée par la photo au moment de la réservation. Nous attendions vraiment autre chose d’un Mercure, et je ne parle pas des quelques produits très axés sur le paraben déposés dans la salle de bains. Bref, on ne recommande pas.

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Comment y aller : la découverte d’easyjet

J’ai emprunté pour la première fois la compagnie easyjet pour aller à Budapest. J’ai ainsi découvert les spécificités de ce low cost :

tout bagage cabine doit faire maxi 56 cm (merci twitter pour les conseils à ce sujet), poignées et roulettes incluses. J’avais une valise 56 cm mais sans compter les roulettes. Sachant qu’easyjet a la réputation d’être très dur sur ce point, j’ai préféré acheter une petite valise d’appoint à 30€ plutôt que de payer 50€ à l’aller et 50€ au retour pour que mon bagage parte en soute. Cela oblige à se casser la tête pour tous les produits de toilette car les contenants ne sont autorisés que s’ils sont petits

mettre un bagage en soute est payant, sauf si c’est le personnel de la compagnie qui le propose car la soute est peu remplie et les bagages cabine extrêmement nombreux. À l’aller, nous avons pu griller toute la queue (eh eh eh) et être au premier rang de l’avion en acceptant de mettre nos bagages en soute

les passagers ne sont pas placés ! Je ne pensais pas que cela était possible et que toute compagnie avait besoin de savoir qui était assis où en cas d’accident… C’est donc carrément la guerre et le stress pour aller se placer !

Le vol s’est tout de même bien passé mais le côté « prendre l’avion est fun » n’existait pas !

Sur place : premières impressions marquantes

Parmi les points qui m’ont étonnée à Budapest figure la quantité de personnes dont la profession est un rôle de gardien. Pour entrer dans le métro, il n’y a pas de tourniquets ou autres mais des gardiens en haut des escalators. Dans l’entrée des toilettes du McDo situé dans un lieu historique, il y a un contrôleur. Étonnant !

Le fait que le métro soit très en profondeur est aussi assez marquant : les escalators y sont interminables ! J’ai le même souvenir du métro de Moscou (enfin… un souvenir de 1998 !)
Le look des rames était assez vieillot mais il y pas mal d’espace.

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En extérieur, nous avons apprécié de pouvoir prendre le tram ! La première partie du week-end, nous n’étions pas à l’aise avec le réseau des trams et des bus et avons marché un peu dans tous les sens mais, par la suite, ça a été mieux et permis de nous déplacer plus facilement !

Ma petite frustration sur ce week-end est liée au fait que nous sommes partis pour le 1er mai. De nombreux établissements étaient fermés pour le week-end : un ou deux restaus que nous voulions tester, le marché, etc. Le train pour aller visiter l’une des résidences de Sissi ne circulait pas pendant ces quelques jours. Nous n’avons donc pas pu faire tout ce que nous souhaitions.

Reste quand même que nous avons changé d’air et pu profiter d’une ville que nous ne connaissions pas !

Et vous, êtes-vous déjà allés à Budapest ?

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Appelez-moi Lili. J'ai 41 ans, vis avec Monsieur, Poussin, notre fils de 2 ans, et, au rythme d'une garde alternée, avec son ado Junior, 17 ans. Originaire de Troyes et après avoir commencé mes études à Nancy, je suis arrivée en Ile-de-France en 2003 et vis désormais à Montrouge. J'aime voyager, bruncher, lire ou voir une comédie romantique... aller au théâtre ou pratiquer la zumba et le body balance font également partie de mes centres d'intérêt mais ne se combinent en ce moment pas à mon emploi du temps de maman d'un tout petit.

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