Je vais vous parler aujourd’hui du livre « La page blanche », de Pénélope Bagieu et Boulet, sorti en janvier aux éditions Delcourt. J’avais lu jusque là l’essentiel des publications de la jeune femme : « Ma vie est tout à fait fascinante », « Joséphine » tomes 1, 2 et 3 et « Cadavre exquis ». J’aime beaucoup son trait de crayon mais ai parfois été déçue par des scénarios un peu plats.

L’histoire

« Une jeune femme reprend ses esprits sur un banc sans se rappeler ni de son nom ni de ce qu’elle fait là. Menant l’enquête tant bien que mal, elle tente de recouvrer la mémoire et de retrouver son identité. Mais que va-t-elle découvrir ? Un passé romanesque fait de drames et de romances ou l’existence banale d’une femme ordinaire ? Et dans ce cas, saura-t-elle devenir quelqu’un après avoir été quelconque ? »

Alors, alors ?

Cette bande dessinée m’a plu sans totalement me convaincre.

J’ai aimé : 

– qu’elle fasse 176 pages : il y a plus à lire que dans une BD des Schtroumpfs !

– les dessins, beaux, ronds, colorés, intelligents, avec des références (l’héroïne déjeune à un moment au Café divan, un lieu où j’ai déjà mangé plusieurs fois), des clins d’oeil, une vraie attention

– le suspens : on se demande vraiment ce qu’il est arrivé à la jeune femme

Mais j’ai été assez déçue par la fin, que j’aurais aimée plus détaillée, qui m’a laissée sur ma faim et a terni légèrement l’enthousiasme que j’avais à cette lecture. À 22,95 € le livre en plein tarif, ça fait un peu chéros !

Mon amoureux a également lu la BD. Il a trouvé le début super bien, était bien plongé dans la BD, a commencé à trouver que c’était un peu long puis qu’il n’y avait plus de progression dans la recherche de la raison de l’amnésie de l’héroïne. Il résumerait « La page blanche » par « Tout ça pour ça ! ».

En bref : à lire si vous aimez le style mais légère déception possible !

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