Je me souviens avoir vu « La guerre des boutons » il y a un paquet d’années mais je n’en ai gardé quasiment aucun souvenir. « La Nouvelle guerre des boutons » avait attisé ma curiosité, notamment par son casting : Guillaume Canet, Laetitia Casta ou encore Kad Mehrad ou Gérard Jugnot. Je suis donc allée le voir de bon coeur avec une amie lorsque j’ai reçu des invitations.

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L’histoire

« Mars 1944. Alors que la planète est secouée par les soubresauts de la guerre mondiale, dans un petit coin d’une campagne française se joue une guerre de gosses… Car, depuis toujours, les gamins des villages voisins de Longeverne et Velrans s’affrontent sans merci. Mais, cette fois, leur guerre va prendre une tournure inattendue : tous les petits prisonniers se voient délestés des boutons de leurs vêtements, en sorte qu’ils repartent presque dénudés, vaincus et humiliés. Ce conflit porte désormais un nom : la « guerre des boutons ». Et le village qui aura récolté le plus de boutons sera déclaré vainqueur… En marge de ce conflit, Violette, une jeune fille d’origine juive, fait battre le cœur de Lebrac, le chef des Longeverne. La véritable origine de Violette sera-t-elle dénoncée et découverte ? »

Source : « La Nouvelle guerre des boutons » sur Allociné

Alors, alors ?

« La Nouvelle guerre des boutons » est à la base un film pour enfants à partir de 6 ans, je n’en suis donc pas vraiment la principale cible ! Alors, en effet, ça m’a semblé parfois un peu long (1h40) et je n’ai pas trouvé le long métrage super palpitant.

Mais l’histoire est assez mignonne : le petit Gibus est réellement choupinou, les enfants sont attachants, le chef du clan adverse est détestable. Les trahisons des uns et des autres activent nos capacités d’empathie !

On sent évidemment dès le départ que Violette est juive. Elle a du mal à cacher qu’elle souffre du pays et que son pays n’est pas la Bretagne mais Paris, ses cinémas et sa vie auprès de ses parents très lettrés. Son histoire avec le blondinet et cancre Lebrac est adorable.

Ca permet aussi d’évoquer la vie pendant la guerre d’une façon pas trop plombante mais de façon à ne pas la perdre de vue : la cruauté des arrestations, le fait que personne ne sache forcément qu’un résistant vit sous son toit, les suspicions qu’ont les uns et les autres. La guerre datant du siècle dernier, cela doit aider à parler un peu du sujet aux enfants du 21e siècle (c’est mamie Lili qui vous dit ça du haut de ses 28 ans !).

Si le personnage principal est finalement Lebrac, le casting est vraiment bon et les têtes d’affiche remplissent bien leur rôle. Kad Mehrad et Gérard Jugnot sont des paysans renfrognés mais au bon coeur. Les policiers sont puants et utilisent leur petit pouvoir pour leur vengeance personnelle.

Les femmes sont très en retrait et donnent l’image de n’être que là pour recoudre des boutons ou tomber amoureuse. Mais il faut reconnaître que l’époque a changé… et qu’elles devaient en effet être en retrait même si on leur a donné des rôles de femmes de caractère.

En bref, un film qui a de nombreuses qualités mais plutôt destiné à être vu en famille pour une soirée parents-enfants, selon moi !


Et vous, avez-vous vu l’une des versions de « La guerre des boutons » ?

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Appelez-moi Lili. J'ai 41 ans, vis avec Monsieur, Poussin, notre fils de 2 ans, et, au rythme d'une garde alternée, avec son ado Junior, 17 ans. Originaire de Troyes et après avoir commencé mes études à Nancy, je suis arrivée en Ile-de-France en 2003 et vis désormais à Montrouge. J'aime voyager, bruncher, lire ou voir une comédie romantique... aller au théâtre ou pratiquer la zumba et le body balance font également partie de mes centres d'intérêt mais ne se combinent en ce moment pas à mon emploi du temps de maman d'un tout petit.

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