Il y a à peine un an, je vous parlais du livre de David Foenkinos, « La délicatesse » : un roman qui m’avait émue et dont seule la fin m’avait déçue. Aussi, quand j’ai su qu’il était adapté à l’écran, je me suis demandée ce que ça pouvait donner. La presse n’a pas trop aimé, les spectateurs davantage, et l’affiche me semblait dégager la douceur que j’attendais. Je comprends ce qui peut être reproché au film mais j’ai tellement été émue que je ne peux pas dire que je n’ai pas aimé !

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L’histoire

« Nathalie a tout pour être heureuse. Elle est jeune, belle, et file le parfait amour. La mort accidentelle de son mari va couper son élan. Pendant des années, elle va s’investir dans son travail, se sentir en parenthèse de sa vie sensuelle. Mais subitement, sans qu’elle comprenne vraiment pourquoi, elle embrasse un de ses collègues, Markus, un homme très atypique. S’ensuit alors la valse sentimentale de ce couple hautement improbable qui va susciter interrogation et agressivité au sein de l’entreprise. Choisit-on vraiment par quel moyen on renaît à la vie ? Nathalie et Markus vont finir par fuir pour vivre leur histoire et leur émerveillement à l’abri de tout. Cette histoire de renaissance est aussi celle de l’étrangeté amoureuse. »

Source : la fiche de « La délicatesse » sur Allociné

Alors, alors ?

J’ai vraiment beaucoup aimé « La délicatesse » ! Nous étions trois filles et je suis vraiment celle qui a préféré. Pour l’une des mes amies, c’était « trop poétique » et il y avait des longueurs. Elle a raison mais j’aime le poétique !
Cette réalisation de David et Stéphane Foenkinos m’a vraiment touchée. J’ai retrouvé la sensibilité du livre, aimé la belle vision des personnages principaux, l’humour et la simplicité de Markus, la lente renaissance de Nathalie. J’ai souvent ri et, mon Dieu, qu’est-ce que j’ai pleuré ! Dès le décès initial, les larmes dégoulinaient le long de mes joues et, jusqu’à la scène finale, mes yeux n’ont pas arrêté de couler dès que mes joues séchaient !

Le lent enchantement du quotidien, la reconnaissance de l’âme pure en l’autre, l’espoir d’un avenir vécu pleinement malgré des fondations empreintes de souffrance… tout cela m’a vraiment remuée !
Du coup, l’heure 48 du film est bien passée, malgré un certain calme. François Damiens est excellent pour donner la réplique à Audrey Tautou. J’ai adhéré.

Si vous êtes du genre hypersensible, il se pourrait que vous aimiez autant que j’ai aimé !

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Appelez-moi Lili. J'ai 41 ans, vis avec Monsieur, Poussin, notre fils de 2 ans, et, au rythme d'une garde alternée, avec son ado Junior, 17 ans. Originaire de Troyes et après avoir commencé mes études à Nancy, je suis arrivée en Ile-de-France en 2003 et vis désormais à Montrouge. J'aime voyager, bruncher, lire ou voir une comédie romantique... aller au théâtre ou pratiquer la zumba et le body balance font également partie de mes centres d'intérêt mais ne se combinent en ce moment pas à mon emploi du temps de maman d'un tout petit.

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