Il y a une dizaine d’année, je lisais de nombreux romans de « chick lit », de la « littérature pour poulettes ». Depuis la sortie des romans pour jeunes adultes dans l’esprit des « Twilight » et autres « Cinquante nuances de Grey« , je suis (un peu trop) la mode. Lassée des vampires, je me suis, comme beaucoup, tournée vers la littérature « érotique grand public ». Si « Cinquante nuances de Grey » jouait sur l’idée de dépasser les bornes, ce n’est en revanche pas le cas des livres de Christina Lauren, le nom qui contracte ceux de Christina Hobbs et de Lauren Billing.

Mes lectures de l'été #2 : "Beautiful bastard" et "Beautiful stranger" de Christina Lauren

Après avoir lu une critique très positive de « Beautiful bastard », j’ai eu envie de lire ce roman écrit par les deux jeunes femmes. Pas de la grande littérature certes mais j’ai passé un très bon moment à la lecture de ces 300 et quelques pages et à m’évader un peu. J’ai, du coup, enchaîné sur l’autre titre proposé par ma bibliothèque : « Beautiful stranger« .

Beautiful bastard

Bosseuse et volontaire, Chloé Mills n’a qu’un seul problème, son patron : Bennett Ryan. Exigeant, direct, dépourvu de tact, ou d’une quelconque considération à l’égard d’autrui, il est absolument… irrésistible. Un salaud magnifique.

Bennett retourne à Chicago après avoir séjourné en France pour jouer un rôle de premier plan au sein de l’entreprise familiale qu’il dirige, un grand groupe de médias. Rien ne laissait supposer que son assistante, chargée de l’aider à distance lorsqu’il était à l’étranger, serait cette sublime créature, dotée d’une innocence toute provocatrice et absolument exaspérante, avec laquelle il allait désormais devoir travailler chaque jour. Alors que désir et attirance mutuelle ne cessent de croître jusqu’au point de non-retour, Bennett et Chloé doivent décider exactement ce qu’ils sont prêts à perdre, ou à sacrifier, pour continuer à se posséder l’un l’autre sans répit.

Beautiful Bastard sur Amazon

Bon, certes, on a envie de rire lorsque l’on pense à la version française du titre : « charmant salaud ». Il faut, du coup, quelques minutes pour assumer sa lecture. Une fois la possibilité des gloussements passée, j’ai vraiment pris plaisir à lire ce roman. Même si la fin est prévisible, je suis restée bonne cliente, me demandant comment et quand l’histoire allait progresser. Les personnages sont attachants. Bennett est, au départ, si autoritaire et implacable qu’il est serait presque sympathique. On sent son côté magnétique au travers des yeux de Cholé.

Le livre a quelques points communs avec « Cinquante nuances » (attention aux clichés !) :

  • l’héroïne est une jeune femme
  • le héros est un homme, particulièrement beau, brillant et riche, a priori inaccessible et finalement amadouable
  • l’univers de l’entreprise est omniprésent

Chloé a du caractère et est une sorte de mélange entre Bella, de « Twilight », et Anastasia, de « Cinquante nuances ».

Les scènes coquines entre les deux héros sont saupoudrées dans le livre mais ne tardent pas trop. On sait rapidement à quoi s’en tenir. Elles sont explicites et créent un climat de tension entre les deux personnages plutôt intéressant. Cela dit, tout reste correct même si le roman n’est pas à mettre entre les mains des 10-12 ans ! C’est le bon degré en ce qui me concerne.

Beautiful stranger

Ayant bien aimé « Beautiful bastard », j’ai enchaîné sur un autre roman des mêmes auteurs : « Beautiful stranger ».

Mes lectures de l'été #2 : "Beautiful bastard" et "Beautiful stranger" de Christina Lauren

Nous avions suivi, dans « Beautiful bastard », les aventures de Bennett, magnétique et odieux trentenaire, et de Chloé, qui ne se laissait pas marcher sur les pieds. Voilà maintenant Sara Dillon, une amie de notre précédente héroïne aux prises avec un séducteur anglais, Max, rencontré à New York.

En rompant avec son petit ami infidèle, et en filant s’installer à New York, Sara Dillon a décidé de reprendre sa vie en main. Nouveau travail, nouvelle vie et nouvelle attitude : les hommes c’est fini, au moins pour une relation durable. À peine arrivée, elle va pourtant tomber sur un superbe spécimen masculin d’origine britannique, Max Stella, connu du Tout-New York pour être un tombeur.

Le site de Pocket

Ce roman n’est pas la suite de « Beautiful bastard ». Chloé et Bennett sont associés à l’histoire mais seulement en toile de fond – ils connaissent les protagonistes – mais sont, du coup, moins intéressants. Cela m’a fait le même effet que lorsque je lis une saga qui met en scène plusieurs générations d’une famille : lorsque l’on découvre de nouveaux personnages, les anciens semblent plus lisses ou poussiéreux.

Sara et Max sont, comme Chloé et Bennett, riches et célèbres dans leur milieu social. Sara doute et craint de s’engager. Elle semble portant douce mais en a marre d’être conformiste. Face à elle, Max, le parfait Anglais, serait presque prêt à ramper pour elle. C’est aussi le personnage masculin qui vit le plus proche de sa mère. Cela m’a fait rire car n’est-ce pas le rêve de toute jeune femme respectable de réussir à céder à sa facette trop enfouie et d’agir de façon un peu folle ? On arrive carrément dans le domaine du fantasme avec l’idée que l’homme parfait passe en un claquement de doigts de tombeur à amoureux éperdu.

Mais qu’importe, l’histoire fonctionne encore une fois et le livre se dévore facilement, rendant bien plus agréables quelques heures de trajets.

En ce qui me concerne, « Beautiful stranger » joue moins sur les bonnes cordes que « Beautiful bastard ». J’ai aussi été moins surprise à sa lecture car j’avais déjà l’expérience de l’autre.

Mais c’est avec plaisir que je découvrirai, à l’occasion, les autres volumes : Beautiful beginning / beloved / sex bomb / bitch / player.

Bref, vous l’aurez compris, « Beautiful bastard » et « Beautiful stranger » ont de nombreux atouts pour émoustiller et faire rêver les jeunes femmes ! Vous préférerez l’un ou l’autre selon votre personnalité.

Et vous, lisez-vous parfois des romans de ce genre ?

Retrouvez tous mes billets « Livres »

Appelez-moi Lili. J'ai 41 ans, vis avec Monsieur, Poussin, notre fils de 2 ans, et, au rythme d'une garde alternée, avec son ado Junior, 17 ans. Originaire de Troyes et après avoir commencé mes études à Nancy, je suis arrivée en Ile-de-France en 2003 et vis désormais à Montrouge. J'aime voyager, bruncher, lire ou voir une comédie romantique... aller au théâtre ou pratiquer la zumba et le body balance font également partie de mes centres d'intérêt mais ne se combinent en ce moment pas à mon emploi du temps de maman d'un tout petit.

Vous pouvez me suivre sur Instagram (j'y ai ouvert un 2e compte dédié aux romances), Facebook, Twitter ou Pinterest.